Détecter Alzheimer grâce à un test de salive


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Détecter Alzheimer grâce à un test de salive
Détecter Alzheimer grâce à un test de salive

C'est ce que nous serons bientôt capable de faire grâce à la nouvelle découverte d'un groupe de chercheurs canadiens. En effet, ceux ci ont mis en évidence la présence de composants particuliers dans la salive des malades Alzheimer.

Détecter la Maladie d'Alzheimer de façon précoce

C'est le nouvel objectif sur lequel travaillent les chercheurs qui se spécialisent dans la lutte contre la Maladie d'Alzheimer. Selon eux, identifier les personnes à haut risque de développer une maladie neurodégénérative, permettrait de surveiller leur hygiène de vie en amont et ainsi contrer l'apparition de la maladie. D'après les chercheurs, ce serait beaucoup plus simple à réaliser que de trouver comment soigner une maladie déjà installée.

Le déclin biologique commencerait plusieurs années avant l'apparition de la Maladie d'Alzheimer

C'est ce qui a motivé l'étude menée par des étudiants de l’université canadienne de l’Alberta qui portait sur l'analyse de la salive d’un groupe de personnes âgées. Dans ce groupe, il y avait 3 catégories de personnes : des personnes bien portantes, des personnes souffrant de troubles cognitifs légers et des personnes atteintes de la Maladie d'Alzheimer. C'est en comparant les échantillons de salive fournis par ces 3 groupes de personnes que les étudiants ont découvert des différences notoires au niveau de la composition de celle ci.

Vers la conception d'un test simple et non invasif pour prouver le risque de Maladie d'Alzheimer

C'est la prochaine étape vers laquelle tendent ces chercheurs : arriver à mettre au point un test très simple permettant de détecter les personnes ayant un risque de développer la Maladie d'Alzheimer une fois arrivés au grand-âge. Ce diagnostic précoce est important en ce sens qu'il permettra de prendre les patients en charge beaucoup plus tôt, avant que le déclin cognitif ne soit trop avancé. Les résultats seront alors beaucoup plus significatifs. D'autre part, comme le déclarait dernièrement Kristine Yaffe, professeur de psychiatrie, de neurologie et d'épidémiologie à l'Université de Californie à San Francisco :"Il semble probable que les gens puissent réduire leur risque de déclin cognitif et de démence, simplement en changeant leur mode de vie".

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