Le Cuivre et la maladie d’Alzheimer : 2 théories qui se contredisent


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Le Cuivre et la maladie d’Alzheimer : 2 théories qui se contredisent
Le Cuivre et la maladie d’Alzheimer : 2 théories qui se contredisent

Le cuivre et Alzheimer : la controverse qui divise les chercheurs...

Le cuivre et Alzheimer : qu’en est-il exactement ?

Eh bien, c’est apparemment une très bonne question puisque même les scientifiques qui s’y attaquent, en perdent leur latin ! En effet, la toute première théorie scientifique qui nous avait été exposée par des chercheurs britanniques de l’université de Keele affirmait que le cuivre avait un effet protecteur par rapport à la maladie d’Alzheimer en empêchant les plaques bêta-amyloïdes de se former dans le cerveau. Pourtant, aujourd’hui, une nouvelle étude américaine affirme, elle, que l’accumulation d’une trop grande quantité de cuivre à l’intérieur des vaisseaux sanguins pourrait très certainement jouer un rôle dans le déclenchement de la maladie d’Alzheimer…


Le cuivre et Alzheimer : la controverse


La controverse est flagrante puisque la théorie de Février dernier des chercheurs britanniques étaient : « La quantité de cuivre dans le cerveau de personnes âgées et plus particulièrement celles atteintes d’Alzheimer est plus faible que chez les sujets normaux ». Pour eux, il n’y avait aucun doute sur la question : « Des recherches y compris la nôtre montrent que le cuivre empêche la formation des plaques de bêta-amyloïde » avaient-ils déclaré. Le problème c’est qu’à présent, après avoir fait de nombreuses expériences sur les souris et les cellules cérébrales humaines, le docteur Rashid Deane, éminent professeur de médecine au centre de neurochirurgie de Rochester, aux Etats-Unis, nous affirme que c’est la théorie inverse qui serait la bonne ! « Il est clair qu’avec le temps, l’effet cumulé du cuivre affecte le système permettant d’éliminer du cerveau la protéine bêta-amyloïde (…)Ce dysfonctionnement est l’un des facteurs environnementaux clé qui provoque l’accumulation de cette protéine dans le cerveau, où elle forme des plaques caractéristiques de la maladie d’Alzheimer » déclare-t-il !


Un problème très complexe


En effet, il faut savoir que le cuivre est un composant qui est naturellement présent dans notre cerveau où il aide à son bon fonctionnement en empêchant l’oxydation des neurones. Néammoins, si la quantité de cuivre venait à augmenter de manière anormale, celui-ci deviendrait « toxique « pour le cerveau car il favoriserait la formation de plaques béta-amyloïdes. Un autre professeur américain de l’université du Michigan, le professeur George J. Brewer, déclare également à ce sujet : « Les travaux du Dr Deane aident à clarifier le rôle du cuivre comme facteur majeur de toxicité cérébrale observée avec la maladie d’Alzheimer. Ce chercheur a fait des études montrant le lien entre l’épidémie de la maladie d’Alzheimer dans les pays industrialisés et l’utilisation de tuyauteries en cuivre » , explique le professeur Brewer, « le cuivre provenant de l’alimentation, qui est organique, est essentiel pour la santé et ne provoque aucun dommage à l’organisme, tandis que le cuivre inorganique se trouvant dans l’eau du robinet est toxique. »
Alors, doit - on se protéger du cuivre ? La question reste ouverte !

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