Dans son remarquable dossier sur «les relations intimes et la maladie d’Alzheimer» publié sur le site de l’association,»France-Alzheimer» lève le voile sur un sujet encore trop tabou : Les relations intimes au sein du couple confronté à la maladie.
Si les facultés cognitives sont altérées par la maladie, l’émotion, elle, reste intacte même à un stade très avancé. Ainsi, les besoins affectifs des malades Alzheimer sont généralement inchangés et identiques aux autres personnes âgées. Continuer à préserver son intimité, maintenir des gestes affectueux, entretenir une relation basée sur la tendresse est non seulement possible, mais tout à fait bénéfique...
Ainsi, comme l’explique Gérard Ribes, psychothérapeute et sexologue à Lyon, membre du conseil scientifique de France- Alzheimer:
«La sexualité est quelque chose de naturel qu’il ne faut pas diaboliser et interdire à une personne malade sous prétexte qu’elle présente des problèmes cognitifs. Entre les cas d’inhibition, très fréquents, et les cas de désinhibition sexuelle, bien moins fréquents mais plus souvent étudiés, il existe une dimension où les relations intimes se vivent normalement et restent un lien fort. Cela concerne un quart des couples touchés par la maladie d’Alzheimer.» (Texte tiré du Guide Alzheimer de Retraite Plus)
Pour en savoir plus, regardez la vidéo suivante réalisée par Retraite Plus :
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