Avis sur l'euthanasie


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Avis sur l'euthanasie
Avis sur l'euthanasie

La fin du monde n'a pas eu lieu. 3 jours avant le 21 décembre 2012, date fatidique annoncée par la fin calendrier Maya, le rapport Sicard sur la fin de vie était rendu au gouvernement. L'occasion de faire le point sur la situation en France.



La fin de vie: un sujet qui fait mal

Concevoir la fin de vie et enlever le tabou qui s'attache à cette notion c'est renvoyer vers sa propre fin ou celle de ses proches. Difficile de l'envisager sans se laisser submerger par l'émotion. La fin de vie c'est un moment que l'on ne peut ni ne veut envisager car pour ceux qui sont en bonne santé, l'espoir que tout s'arrange est toujours là. Sauf que face à la douleur incessante et croissante de l'être aimé et l'immense sentiment d'impuissance, certains ont choisi de faire droit à la recherche d'apaisement voire parfois de dignité de leur proche mourant. Euthanasie, assistance au suicide, la question fait froid dans le dos. Et si c'était nous demain, serions - nous prêt à prendre un dernier rendez-vous... avec la mort?

Une question qui laisse place à toutes les réflexions philosophiques. Le droit de l'homme sur l'homme. Le respect de la parole d'autrui, de sa volonté de vivre et de mourir digne. Autant de sujets qui confrontés aux questions religieuses du pouvoir de Dieu sur l'Homme mais aussi aux questions légales qui se soulèvent nécessitaient une réflexion de fond et d'ensemble.

Le rapport Sicard

De l'euthanasie passive à l'euthanasie active, il n'y aurait qu'un pas à franchir? Pas si simple car cela induirait avant toute chose une réforme légale. Le professeur Didier Sicard a été investi d'une mission d'analyse de la situation pour aider à prendre des mesures concernant la fin de vie, il y a de cela 6 mois.

Dans son rapport, il indique qu'il faut "être très prudent concernant l'aide active à mourir" et que "l'assistance au suicide peut être envisagé dans certains cas de maladie incurable et évolutive". Selon lui, les français ne seraient pas satisfaits de la prise en charge de la douleur, de l'attitude de certains professionnels médicaux face à leur détresse. La fin de vie, selon le rapport, devrait être mieux appréhendée et le personnel mieux formé.

Il semblerait donc que cette étude réponde à un vrai besoin de terrain. Reste à savoir si les solutions législatives qui suivront seront à la hauteur des attentes du public, dans un domaine des plus controversés eu égard à son importance éthique...

 

 

 

 

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