Plus de personnel et moins de médicaments psychotropes en établissement !


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Plus de personnel et moins de médicaments psychotropes en établissement !
Plus de personnel et moins de médicaments psychotropes en établissement !

Tel est le bilan positif tiré d’une expérience menée pendant un an à Belfort dans une résidence protégée pour patients Alzheimer. L’objectif étant de diminuer de manière significative la consommation de neuroleptiques, d’anxiolytiques et d’anticholinestérasiques, dont l’efficacité est remise en cause par la Haute autorité de santé, et comporte des effets secondaires. (Source : Le pays.fr édition de Belfort 29 Mai 2013) 

Et cela en compensant fortement par du lien social et affectif, à travers une présence en personnel beaucoup plus intense et humaine.

Ainsi, l’expérience a montré qu’en privilégiant les activités thérapeutiques douces, la stimulation multisensorielle, favorisant ainsi l’écoute et le lien relationnel, les patients étaient beaucoup moins anxieux et tendus au moment du coucher. Ajouté à cela, la présence d’une infirmière, habillée en « civil » et pas forcément en blouse blanche, pour une petite conversation et une tisane avant l’endormissement, permettait de réduire d’autant la consommation de psychotropes.

Un dispositif qui implique un suivi personnalisé approfondi de chaque patient,

comme le précise le directeur de la résidence de la Miotte, à Belfort, ainsi qu'un encadrement trois fois supérieur à la moyenne.
A voir le visage détendu des patients, leur allure sereine, et leur absence de désir de fugue, on peut mesurer l'impact positif de cette expérimentation.
Et l’on ne peut que souhaiter qu’elle se généralise très vite à l'ensemble des établissements pour personnes âgées dépendantes, notamment ceux en charge d'accueillir des patients souffrant de la maladie d'Alzheimer.

Le médicament anti-Alzheimer : une déception

D’autant que « le médicament anti-Alzheimer » n’est pas encore à l’ordre du jour. Une nouvelle déception de taille vient d’être annoncée à l’encontre du béxarotène. Alors qu’une équipe de chercheurs avait réussi à faire disparaitre jusqu’à 75% des plaques béta-amyloïdes, responsables de la dégénérescence cérébrale, sur des souris, trois autres équipes viennent hélas d’échouer sur cette piste jugée prometteuse. 
Ainsi, si tous les espoirs restent tournés vers la recherche scientifique, l’important est également de mettre à la disposition des malades et de leurs familles, tout un panel d’activités thérapeutiques non médicamenteuses mais néanmoins efficaces.

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