Maison de retraite : des drames qui pourraient être évités
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Maison de retraite : des drames qui pourraient être évités
Une personne âgée morte de froid
Ce matin, un octogénaire a été retrouvé mort, prés de la maison de retraite Le Sacré-Coeur à Orange.
Pour l’instant, il semblerait que sa mort ait été causée par une hypothermie. Retrouvé au bord de la Meyne, cet homme âgé de 88 ans venait d’intégrer cette maison de retraite. Souffrant de troubles importants de la mémoire, il a apparemment fait une fugue qui s’est terminée dans des conditions dramatiques dues au froid hivernal. Disparu depuis 20 h 45 dimanche, il n’a été retrouvé qu’en fin de matinée. Sa recherche avait mobilisé un chien pisteur et un hélicoptère.
Un drame trop courant chez les personnes âgées
Cet événement dramatique hélas, plutôt courant met l’accent sur le problème préoccupant de la prise en charge du grand-âge. En effet, plus l’espérance de vie augmente, plus les personnes âgées souffrent de pathologies dégénératives, de troubles de la mémoire et de démences séniles. Il importe donc d’adapter nos structures et notre mentalité à cette nouvelle problématique. Par exemple, le problème des fugues est récurrent dans les maladies comme la maladie d’Alzheimer. C’est pourquoi, il importe d’être très vigilants et de choisir une maison de retraite ou une structure d’accueil où la surveillance des résidents est prise très au sérieux et où leur sécurité est garantie
Des maisons de retraite comprenant des unités sécurisées
Conscientes de ce problème, certaines maisons de retraite et notamment celles qui sont spécialisées dans l’accueil des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer, proposent des chambres en unités sécurisées où tout a été conçu pour assurer la sécurité des pensionnaires et pour empêcher les fugues. Dans ces établissements, l’équipement est également adapté à la sécurité des malades d’Alzheimer. Le personnel soignant est formé à la prise en charge spécifique des personnes désorientées. L’environnement y est protégé et le nombre de résidents réduit à 20 personnes maximum afin d’assurer à chacun une prise en charge personnalisée. Les portes y sont camouflées avec des cadres ou autres décorations, les lumières extérieures sont éteintes la nuit et des cameras et dispositifs anti-fugues y sont installés comme des alarmes sur les portes d’entrée.
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