Décès de deux figures scientifiques : hommage
Catégorie Infos maisons de retraite
Décès de deux figures scientifiques : hommage
L’un était un médecin reconnu, devenu un héros dans sa lutte célèbre et personnelle contre la maladie qui le rongeait : le cancer du cerveau.
L’autre, un gériatre réputé, au service des aînés, toujours au combat pour les autres. Emporté lui aussi avant même d’avoir eu le temps d’être vieux.
L’autre, un gériatre réputé, au service des aînés, toujours au combat pour les autres. Emporté lui aussi avant même d’avoir eu le temps d’être vieux.
Tous deux jeunes quinquagénaires partent en laissant la trace indélébile d’hommes forts et engagés et nous laissant un goût d’amertume et de regret profond.
Portraits de deux figures scientifiques qui se sont éteintes cet été et qui ne cesseront d’illuminer la science et le combat de centaines de malades, par la force de leur action et de leurs convictions :
Le neuropsychiatre David Servant Schreiber était un grand médecin avant de devenir un grand Homme. Modèle de lutte contre le cancer, il a déployé toute son énergie dans le combat contre la maladie.
Un combat mené pendant 20 ans et qui aura donc été l’essentiel de sa vie. En guise de thérapie, le neuropsychiatre éditera plusieurs livres décrivant son combat dont un intitulé : « Anticancer : prévenir et lutter grâce à nos défenses naturelles ».
Dans ses ouvrages, le neuropsychiatre expose sa recette de lutte contre la maladie, une maladie à laquelle il aura résisté pendant une bonne vingtaine d’année…
David Servant-Schreiber nous a quittés le 24 juillet 2011 des suites de la rechute de son cancer survenu en 1992.
Pierre Pfitzenmeyer était professeur des universités, chef de service de médecine interne gériatrique de Dijon.
Homme de terrain engagé, il avait démissionné de son poste, choqué par les conditions d’accueil des personnes âgées au cours de l’été caniculaire de 2003, manifestant par écrit sa désapprobation de la situation auprès du ministre de l’époque.
Le professeur Pfitzenmeyer n’avait pas hésité un instant à mettre ainsi en péril sa carrière au profit de la bientraitance des personnes âgées.
En 2007, il avait impulsé la création d’un pôle gérontologique en Bourgogne.
Fervent défenseur de la cause des personnes âgées, le professeur Pfitenmeyer nous a quittés bien trop tôt. Agé d’à peine 52 ans, emporté par un arrêt cardiaque et même pas encore arrivé aux portes du troisième âge, il nous laisse l’empreinte d’un homme de conviction et au service des autres avec pour seul héritage son engagement et son action en faveur des aînés…
Partagez cet article :
Note de l'article :
Commentaires :
Derniers posts
Modération a priori
Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé. Nous ne publions pas de commentaires diffamants, publicitaires ou agressant un autre intervenant.