SAINT-CYPRIEN: Bientôt une maison de retraite

Dès cette époque, et pour se conformer aux volontés de la donatrice, les lieux sont transformés en maison de retraite, après avoir été mis entre les mains d'Habitation économique, un office HLM bordelais spécialisé en ce domaine et qui y a réalisé 22 logements. Par convention, les deux étages appartiennent à l'office qui perçoit les loyers (environ 110 000 euros par an) et la mairie reste propriétaire du rez-de-chaussée, en s'engageant à financer 25 % de tous les travaux entrepris, soit en moyenne 65 000 euros par an, sans contrepartie.


« En 2006, le classement de ce type d'établissement réclamait le passage de la commission de sécurité, explique Jean-Pierre Caillaud, adjoint responsable du dossier. L'avis défavorable de la commission, qui préconise alors 750 000 euros de travaux pour la mise aux normes de la résidence allait changer la répartition précédente. L'office HLM s'est désengagé aussitôt et, en date du 1er janvier 2007, la municipalité devenait propriétaire à part entière des bâtiments ».


Six mois de chantier


Dans un premier temps, la maison de retraite a du être déclassée en « maison d'accueil », pour n'accueillir que des locataires pouvant faire preuve d'autonomie. Pour la maison principale et l'annexe, soit une surface totale de 1 092 m², le coût de la réhabilitation s'élève à 1 300 000 euros et fera l'objet de deux tranches distinctes. La première (850 000 euros dont 100 000 de DGE 2008 et l'aide du Conseil général) concerne le grand bâtiment avec la réfection totale de chacun des 12 logements (28 à 45 m²), des huisseries au chauffage, en passant par les salles de bains, les peintures, les tapisseries, les sols et la pose de volets roulants.


Si le maître d'ouvrage est connu, Philippe Delmas, de Saint-Cyprien, les appels d'offres ne partiront qu'en décembre. Les travaux débuteront ensuite fin mars ou début avril pour six mois de chantier.


Six mois de chambardement pour les occupants actuels... Que la municipalité s'engage à reloger durant cette période. «Cette maison, c'est le trait d'union et une solution recherchée contre la solitude, entre le chez soi et la maison de retraite médicalisée», conclut Jean-Pierre Caillaud.



Source: SUD OUEST