Quand on touche une petite retraite, le quotidien peut vite devenir difficile à vivre. C’est pourquoi il est important d’être au point sur les différentes aides disponibles. Suivez le guide pour garder une bonne qualité de vie à la retraite et faire face à vos dépenses
Lorsque un retraité ne touche même pas le SMIC, on peut parler de petite retraite. En France, un montant minimum est garanti aux retraités. Il s’agit du minimum contributif. Il vise à compenser les petits revenus pour leur permettre d’atteindre un plafond mensuel fixé à 1.309,75 € en 2023. Le minimum contributif est revu à la hausse chaque 1er janvier en parallèle de la revalorisation du SMIC. Mais ce n’est pas la seule aide financière qui existe. Il est important de connaître ses droits et les différentes allocations disponibles. Faisons le tour ensemble.
Commençons par la plus connue : l’APA ou Allocation Personnalisée d’Autonomie. Elle s’adresse aux personnes âgées de plus de 60 ans en perte d’autonomie qui souhaitent financer une aide à domicile ou des travaux d’aménagement. L’aide peut également servir pour l’hébergement en établissement spécialisé de type EHPAD. Dans le même registre, citons la Prestation de Compensation du Handicap (PCH) et la Prime d’activité.
Autrefois connu sous le nom de minimum vieillesse, l’ASPA (Allocation de solidarité aux personnes âgées) est réservée aux seniors de plus de 65 ans aux faibles ressources. C’est la Caisse de retraite principale qui se charge du versement. Les personnes invalides qui n’auraient pas droit à l’ASPA peuvent demander l’ASI (Allocation Supplémentaire d’Invalidité). Pour cette aide prise en charge par la Sécurité sociale, aucun âge minimum n’est prévu.
Par ailleurs, les retraités peuvent aussi faire une demande d’APL (Aide Personnalisée au Logement). Cette aide permet de réduire le montant du loyer pour les personnes âgées aux revenus modestes. De même, il existe l’Allocation de Logement Sociale (ALS) et l’Allocation de Logement Familiale (ALF). Quant à l’ASH (Aide Sociale à l’Hébergement), elle s’adresse aux résidents d’EHPAD ou d’autres structures justifiant de petites retraites. Leurs ressources doivent être inférieures au montant du loyer.
Autre dispositif pour faire face aux dépenses parfois élevées de santé en gardant l’esprit serein : la C2S (Complémentaire Santé Solidaire). Autrefois connue sous le nom de Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C), cette aide rembourse la part de soins de la complémentaire. Elle peut être gratuite ou payante en fonction des ressources de la personne.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à prendre contact avec votre Caisse régionale. Il existe différentes aides locales pour les petites retraites, qu’il s’agisse d’aides financières ou d’aides techniques.
Téléassistance et services de soins : ce qu’il faut savoir
Demander de l’aide lorsqu’on est retraité, ce n’est pas seulement une question financière. C’est aussi une question d’assistance au quotidien. C’est pourquoi il existe des dispositifs de téléassistance dédiés qui fournissent une aide précieuse aux personnes âgées. Ils leur permettent de garder contact avec le monde extérieur en cas d’urgence (chute, malaise, etc.). Il convient aussi d’aborder l’importance des services de soins à domicile pour les seniors en perte d’autonomie. Il s’agit entre autres de soins médicaux adaptés, de soins infirmiers et de divers services de soutien et d’accompagnement à domicile. En cas de faibles revenus, sachez que ces prestations peuvent être prises en charge par l’Assurance Maladie ou par l’APA – c’est son but.
En outre, les personnes âgées peuvent demander l’ARDH, soit l’Aide au retour à domicile après hospitalisation. Ce dispositif temporaire est prévu pour une durée maximale de 3 mois et est octroyé sous conditions de revenus. Il vise à simplifier le retour au logement et permettre le maintien à domicile après une hospitalisation. Cela passe par la mise à disposition de prestations ciblées comme une aide à domicile ou le portage de repas. Le versement est géré directement par la Caisse de retraite régionale du senior.
Moins connu, le crédit d’impôt de 50 % est une autre solution pour financer les frais associés aux services à la personne lorsqu’on touche une petite retraite. En effet, grâce à ce système, le prestataire peut diviser par deux sa participation aux coûts des prestations, avec une limite annuelle fixée à 12 000 €. Toutes les personnes âgées peuvent en faire la demande, qu’elles soient imposables ou non.
En résumé, les seniors touchant une petite retraite peuvent bénéficier d’un certain nombre d’aides financières. De nombreux dispositifs permettent de faire face aux coûts élevés liés à la perte d’autonomie et au grand âge. Connaître ces aides et s’informer, c’est la première étape pour faire une demande et améliorer sa qualité de vie au quotidien. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à contacter l’un de nos conseillers.
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