Etre fier de notre âge !


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Etre fier de notre âge !
Etre fier de notre âge !

L’AGE PRIDE est prévu pour le 20 Octobre prochain, à l’initiative de la ministre Michèle Delaunay

Fidèle à son programme de révolution de l’âge, la ministre Michèle Delaunay ne tarit pas d’initiatives en vue d’opérer un véritable changement de regard sur les 16 millions de séniors en France, véritables piliers de notre société :

Ce ne sont plus des vieux que l'on pose dans un coin. Ils sont la colonne vertébrale de la cohésion sociale. Je voudrais, au lieu qu’on ait toujours une image négative de l'âge, que ce groupe ressente de la fierté. Quand je rêve d’une « âge Pride », je pense à ça, à la fierté de l’âge.

 Confiait-elle récemment au journal Sud-ouest.
Prévue pour le 20 Octobre 2013 à Paris, la première Age Pride aura-t-elle le retentissement qu’elle mérite ?
« Il ne s'agit pas d'aller défiler une fois par an avec les cannes et les déambulateurs » souligne la ministre, mais bel et bien de se positionner en tant que « défenseurs de l’âge et du vieillissement ! »

Anticiper pour rester autonome le plus longtemps possible

Ainsi, comme l’a rappelé la ministre à l’occasion de l’AG des Agés du 9 Juillet dernier, seuls 8% des 16 millions d’âgés sont en perte d’autonomie. « Je dois m’occuper également des 92% qui ont 30 ans d’espérance de vie à la sortie de la vie professionnelle. »
Selon elle, à 70 ans, on aura encore ses parents – c’est en tout cas le souhait de tous, mais pas forcément une réalité quand on tient compte de l’âge de plus en plus tardif des grossesses - ses enfants et ses petits-enfants. La notion d’héritage doit être repensée afin de permettre aux descendants d’en profiter pleinement avant qu’il ne soit trop tard.

D’après un récent sondage de l’institut Vivavoice,

62% des plus de 70 ans n'ont pas peur de vieillir, 61% ne s'estime pas abandonné ou oublié, 57% pense que l'on peut refaire sa vie.
En revanche, 60% des plus de 70 ans et 70% des 40-69 ans ont une forte attente face à la prise en charge jugée actuellement insuffisante. (Source : Agevillage)
Ce sont eux qui accompagnent au jour le jour leurs parents dans le très grand-âge et la dépendance et ont besoin pour ce faire de l’aide accrue des pouvoirs publics.
Notamment quand la maladie d’Alzheimer survient, qualifiée de « véritable frontière de l’âge » par Michèle Delaunay, et qui nécessiterait une prise en charge totale « même si cet objectif est aujourd’hui encore inatteignable. »

Pour l’heure, elle a rappelé les 3 grands chantiers de son ministère :

  •  Anticipation et prévention : Maintien à domicile le plus longtemps possible avec un aménagement et des services adaptés de façon à préserver l’autonomie ne serait-ce que d’une année ou deux…
  •  Adaptation de la société à l’avancée en âge : C’est tout le sens de la Silver Economie (lire sur le site de Retraite Plus tous nos articles à ce sujet)
  • Accompagnement de la grande perte d’autonomie : Avec notamment un meilleur accès aux maisons de retraite et aux EHPAD.

Et de souligner une évidence :

Ce n’est pas l’âge qui fait la vieillesse mais la perte d’autonomie. 

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