Accompagner un proche malade d’Alzheimer : Stop au parcours du combattant !


Accueil > Blog > Newsletter

Catégorie Newsletter
Accompagner un proche malade d’Alzheimer : Stop au parcours du combattant !
Accompagner un proche malade d’Alzheimer : Stop au parcours du combattant !

La volonté de faciliter le parcours de soins du malade d’Alzheimer et d’alléger ainsi le poids écrasant qui pèse sur les familles fait partie des priorités gouvernementales, réaffirmées à l’occasion de la Journée Mondiale Alzheimer qui s’est déroulée le 21 septembre dernier. 

Ainsi, parmi les 15 propositions lancées par l'association France Alzheimer afin de combattre de manière efficace cette maladie qui affecte actuellement 850 000 personnes en France, quelques pistes semblent avoir rencontré un écho très positif auprès des pouvoirs publics. En attendant des mesures concrètes.


Car les idées ne manquent pas, et les pistes au niveau de la recherche scientifique paraissent prometteuses. L’action cependant, tarde à venir pour l’ensemble des familles concernées et confrontées au quotidien à des difficultés grandissantes, en raison de la dégradation de l’état de santé de leur proche malade d’Alzheimer. Elles réclament davantage d’accessibilité aux maisons de retraite et EHPAD spécialisés.

Raisons pour lesquelles la ministre de la santé et des affaires sociales Marisol Touraine et la ministre des personnes âgées et de l'autonomie Michèle Delaunay, seraient favorables aux points suivants pour contribuer à diminuer le reste à charge des familles estimé en moyenne à 1000 euros par mois :

 Augmenter l’Allocation Personnalisée à l’Autonomie (APA) peut y aider même si l'APA ne couvrira jamais la totalité des frais engendrés par la maladie d’Alzheimer, que ce soit à domicile ou en établissement. Pour l’heure, on ne connait pas le montant de cette augmentation. Une chose est sûre, sa réévaluation permettrait aux personnes âgées les plus dépendantes d’accéder plus facilement à un hébergement en maison de retraite médicalisée ou en EHPAD spécialisé dans l’accueil des patients Alzheimer. On note qu’actuellement, un million de français perçoivent l’APA, or d’ici 2040, l’INSEE prévoit le doublement des bénéficiaires en raison de l’allongement de la durée de vie et l’arrivée à des âges élevés des générations du baby-boom.

Accorder plus d’heures d’aide à domicile : Pour améliorer le maintien à domicile et soulager l’aidant familial qui passe en moyenne 6h30 par jour à assister son proche dans les gestes essentiels de la vie quotidienne : Se laver, s’alimenter, se déplacer. Au détriment de sa vie personnelle et professionnelle. Et qui plus est, en contribuant souvent financièrement à l’intervention d’une aide-ménagère, d’une aide-soignante, de l’achat de couches pour incontinence, de frais d’aménagement du domicile etc…Un total estimé à près de 500 euros mensuels.Aussi, pour la ministre Michèle Delaunay :

Garantir un accompagnement sain et efficace en permettant à chacun de bénéficier d’un volume d’heures d’aide à domicile suffisant  

fait partie de ses priorités, rappelées à l’occasion de la journée mondiale Alzheimer du 21 septembre dernier.

Développer les structures de répit comme l’accueil de jour, l’hébergement temporaire,  la capacité d’accueil en Unité de Vie   Alzheimer au sein des maisons de retraite médicalisées et des EHPAD… D’autant que l’on assiste à une augmentation de 23% du nombre de malades d’Alzheimer hospitalisés. En majorité des femmes, âgées en moyenne de 84 ans. Même s’il convient d’abord de leur permettre financièrement d’accéder à de telles structures…Récemment, la multiplication des Maisons pour l’Autonomie et l’Intégration des malades d’Alzheimer (MAIA) un peu partout en France, ainsi que des Pôles d’Activités Spécialisés Alzheimer (PASA) a largement contribué à assurer une bonne prise en charge du malade d’Alzheimer, et un suivi personnalisé depuis le diagnostic jusqu’à la fin de vie. Il s’agit à présent de les renforcer, tout en augmentant le ratio de personnel en établissement. Celui-ci devra être mieux formé aux approches thérapeutiques des patients désorientés, selon la ministre de la santé et des affaires sociales Marisol Touraine.

Diagnostiquer plus tôt et plus facilement la maladie d’Alzheimer: On estime qu’une personne malade sur deux est actuellement diagnostiquée, selon Marie-Odile Desana, présidente de France-Alzheimer, ce qui signifie « une perte de chance puisque la personne est alors soignée pour ce qu’elle n’a pas, généralement une dépression nerveuse avec des molécules néfastes pour la mémoire. » Son association souhaite une véritable campagne d’information sur le diagnostic Alzheimer dès les premiers signes, pour mieux accompagner le malade dans un parcours de soins adaptés, conjuguant traitement médicamenteux et thérapie de stimulation cognitive.  Et cela afin de prolonger l’autonomie du malade et donc d’améliorer sa qualité de vie et celle de l’aidant familial.

Soutenir la recherche scientifique  au niveau national et international pour venir à bout de cette maladie neurodégénérative toujours incurable. Les équipes de chercheurs travaillent d’arrache pied sur une centaine de molécules afin de trouver celle qui permettra de stopper le processus de dégénérescence cérébrale, en bloquant la formation de plaques béta-amyloïdes qui s’agrègent à l’intérieur du cerveau, responsables de la mort des neurones.

La lutte contre la maladie d’Alzheimer passe par l’ensemble de ces mesures. Avec le vieillissement de la population, et par conséquent, l’augmentation annuelle du nombre de personnes touchées par la maladie, il est urgent d’agir rapidement…

Partagez cet article :

Note de l'article :

4,7 avec 773 avis

Merci d'avoir noté cet article!

Laisser un commentaire ou poser une question :

Votre commentaire a bien été pris en compte.

Modération a priori
Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé. Nous ne publions pas de commentaires diffamants, publicitaires ou agressant un autre intervenant.



Commentaires :



Fermer

Trouvez un hébergement adapté pour personne âgée