Bien manger: les recommandations


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Bien manger: les recommandations
Nos politiciens ont une force incroyable : celle de tenter de construire, jour après jour un monde nouveau, sur des idées anciennes. Ils bâtissent de grandes théories, qu’ils traduisent littéralement sous formes de plan, plan Alzheimer, plan bien vieillir, vieillir ensemble… pour dessiner une politique globale de protection des citoyens.
 Et puisque le champ d’action de nos représentants politiques n’a pas de limite, il fallait bien compter aussi sur eux pour nous apprendre à manger. Le ton est léger, certes, mais l’information est sérieuse. Le Président de la République, Monsieur Nicolas Sarkozy a souhaité mettre en place un plan obésité 2010-2013. Avec près de 6 millions d’obèses en France (étude obepi 2009) et 20 millions de personnes en surcharge pondérale, il commençait à devenir urgent de réagir. Ainsi, au mois de juillet, le programme national nutrition santé (PNNS ) a été rendu public. Il ouvre une troisième étape dans un processus éducatif de la population pour une meilleure alimentation, indispensable pour se prémunir de maladies de plus en plus présentes. En effet, le diabète commence à tenir une place prépondérante dans notre société. Son coût humain et financier en est d’ailleurs trop important. De même, les maladies coronariennes doivent faire l’objet d’une attention particulière avec une politique d’évitement. Communiquer sur l’alimentation, donner les bonnes informations, transmettre de nouvelles habitudes alimentaires : tels sont les enjeux à venir.

Que dit le plan national nutrition santé 2011/2015 ?

Le PNNS sorti le 20 juillet dernier met l’accent sur la volonté du gouvernement de notamment

1. Mettre en place des actions de prévention et réduire les inégalités sociales de santé

 2. Limiter la sédentarité en développant l’activité sportive

Il s’agit pour les pouvoirs publics de - « réduire les inégalités sociales de santé (ISS) en matière nutritionnelle » - « décliner la stratégie de prévention nutritionnelle dans le champ de l’alimentation » - « développer des actions d’information et d’éducation nutritionnelle »

Le plan est national, il vise toutes les catégories de la population.

A noter : le PNNS existe depuis le début des années 2000, ses objectifs et lignes directrices sont régulièrement remis à jour

En matière de nutrition : les femmes mauvaises élèves ?

Selon une étude menée sur internet, les femmes auraient tendance à être beaucoup plus facilement adeptes du grignotage que le sexe fort. Elles succomberaient assez facilement chaque jour à un petit surplus alimentaire, le grignotage s’ajoutant aux 3 repas principaux de la journée. Mince consolation pour ces dernières, les chômeurs et allocataires sociaux seraient majoritairement concernés par cette tendance à manger en continu et de façon déstructurée. Enfin, les personnes âgées, elles, sont moins concernées que les plus jeunes. La malbouffe : un véritable fléau et phénomène de société qui va croissant avec le manque de temps des foyers à consacrer au repas. Dès lors, l’industrie alimentaire en profite. Cependant, cela était sans compter sur la vigilance des pouvoirs publics et sa volonté de protéger les consommateurs.

La malbouffe : quand les pouvoirs publics s’en mêlent :

Fini les publicités alimentaires alléchantes et rassurantes capables de vous faire croire que le produit que vous consommez vous soignera encore mieux que votre médecin. Fini donc les slogans tendancieux qui vous laissaient penser que vos os allaient se solidifier, que vous n’entendrez plus de mauvaises nouvelles concernant le taux de votre cholestérol… En effet, l’agence européenne pour la sécurité des aliments (EFSA) s’est penchée sur la question avec tout le sérieux qu’on lui connaît. Analyses et études faites, l’EFSA ne permettra aux producteurs le recours à des slogans à connotation scientifique que pour autant que les engagements tenus sur l’emballage du produit correspondent bien à une réalité constatée sur le terrain. Ainsi, seuls les produits ayant donné satisfaction du point de vue des effets qu’ils sont censés avoir sur la santé pourront conserver l’information afférente sur le paquet. Cette mesure assez stricte va ainsi obliger les producteurs à revoir leur politique de communication pour des centaines de produits. En effet, sur plus de 2700 produits présentant des slogans attractifs sur la santé, seulement 510 pourront le conserver. Dans la lignée de l’action de l’EFSA, la Commission européenne va s’emparer de l’affaire afin de donner au consommateur une exacte connaissance de ce qu’il consomme.

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