Le métier de coordinatrice en maison de retraite
Catégorie Etablissements pour personnes âgées
Le métier de coordinatrice en maison de retraite
Une maison de retraite est une grande famille, où chaque maillon de la chaîne a son importance et est fondamental à l'équilibre de l'équipe. Comme dans toute famille, le plus petit est aussi important que le plus grand, dans le sens où chaque membre apporte une touche particulière à la famille. Le plus grand représente la responsabilité, il porte sur son dos le poids des charges tandis que le plus petit amène la touche de légèreté dont toute famille a besoin pour survivre et surtout pour sourire.
Si l'on devait comparer le fonctionnement d'une maison de retraite, à celui d'une famille, le rôle du plus petit serait assurément tenu par la coordinatrice. Elle est la personne qui partage le plus de moments avec les pensionnaires, elle est très proche d'eux, son métier est celui de sympathiser, de faire sourire, d'amener du bien-être aux résidents. Aux côtés de l'animatrice, on ne parle pas douleurs, ni maux, on apprend à vivre mieux. Les pensionnaires s'ouvrent plus facilement aux coordinateurs de maisons de retraite qu'aux autres membres du personnel, parce qu'ils les voient davantage comme des amis, des semblables à qui ils peuvent se confier. Ils les voient danser, chanter lors des animations. Ils sentent les efforts fournis par les animateurs pour organiser des activités adaptées et plaisantes.
Si l'on devait comparer le fonctionnement d'une maison de retraite, à celui d'une famille, le rôle du plus petit serait assurément tenu par la coordinatrice. Elle est la personne qui partage le plus de moments avec les pensionnaires, elle est très proche d'eux, son métier est celui de sympathiser, de faire sourire, d'amener du bien-être aux résidents. Aux côtés de l'animatrice, on ne parle pas douleurs, ni maux, on apprend à vivre mieux. Les pensionnaires s'ouvrent plus facilement aux coordinateurs de maisons de retraite qu'aux autres membres du personnel, parce qu'ils les voient davantage comme des amis, des semblables à qui ils peuvent se confier. Ils les voient danser, chanter lors des animations. Ils sentent les efforts fournis par les animateurs pour organiser des activités adaptées et plaisantes.
Violette Vivies est coordinatrice à la maison de retraite Saint-Joseph dans Les Touches. Elle n'a pas toujours occupé ce poste, "J'ai commencé comme aide-soignante, à Ancenis, et j'y suis restée jusqu'en 1991. Puis, j'ai exercé le métier d'agent hospitalier, à la maison de retraite des Touches. En 1999, j'ai passé le brevet d'État d'animateur technicien d'éducation populaire pour devenir animatrice", explique Violette.
On aurait tendance à croire que le métier d'animateur est dilettante, mais en fait il est bien plus complexe que ce que l'on croit. Violette dresse un bilan de ses fonctions,"les semaines sont rythmées par des activités lectures, ateliers mémoires, jeux de société, chants... Le corps est entretenu par de la gymnastique douce, à l'aide d'un intervenant extérieur. Les soins esthétiques, la coiffure, le jardinage, les ateliers cuisine font aussi partie des activités. Plus ponctuellement, des sorties interrésidences (pique-nique, repas à l'ancienne) sont programmées. Dernièrement, l'échange avec le lycée de l'Erdre, la projection du film Le Petit Nicolas, la visite de moulins et fermes, des rencontres autour de « Question pour des champions » ont constitué les événements récents."
L'avantage de ce métier représente également ses difficultés. Travailler avec des personnes âgées est gratifiant car l'échange que l'on peut créer avec de telles personnes, est de qualité et ce sont des gens attachants qui apportent beaucoup aux autres lorsqu'ils s'ouvrent. Mais de la même façon, lorsque ces personnes disparaissent, c'est une perte énorme. Violette s'exprime sur le paradoxe, "je m'implique dans des programmes personnels, sur des acquis physiques et intellectuels, en veillant à la conservation de la vie sociale. Des projets de soins personnalisés sont réalisés pour intégrer toutes les personnes, sans discrimination, et gérer les aléas de santé. Je travaille en étroite collaboration avec le personnel de la maison de retraite et les bénévoles de l'association Soleil des charmilles. Je participe aussi à la commission pour l'élaboration des menus personnalisés. Dernièrement, nous avons intégré, dans nos activités, les personnes du pavillon « allée des Roses », malades souffrant d'Alzheimer."
Mais ce travail représente certaines difficultés incontournables, "la routine constitue un obstacle à éviter. C'est difficile de voir partir des personnes avec lesquelles on crée des liens. Mon métier comporte beaucoup d'échanges et, dans les moments difficiles de la vie, les résidents m'apportent beaucoup !"
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