Un tour du monde avant d'entrer à la maison de retraite


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Un tour du monde avant d'entrer à la maison de retraite
Avant de vivre à Chardeny puis à la maison de retraite Jeanne a visité 109 pays !



Jeanne en compagnie de Claudine Blavier.

Les têtes blanches ne l'ont pas toujours été. Parfois, on ne soupçonnerait pas ce qu'ont vécu nos aînés.
Exemple avec Jeanne Cotret, pensionnaire de la Résidence, qui nous reçoit en compagnie de Claudine Blavier, spécialiste en gérontologie. Elle a accepté de revenir sur son passé. Il débute par l'arrivée d'une Parisienne à la campagne.
De sa jeunesse et des années passées à Clichy-la-Garenne, Madame Cotret a conservé un accent qui ne trompe pas et dont elle tire une certaine fierté : « J'ai bien du mal à ne pas parler à la parisienne », affirme-t-elle.
Il faut reconnaître qu'elle pratique un langage fleuri qui n'est pas sans rappeler le vocabulaire des titis…
Après quinze années passées dans les usines automobiles, dont celles de Renault, il reste des souvenirs. À la suite d'un riche mariage, Madame Cotret a parcouru le monde et visité… pas moins de 109 pays !
Ses préférences vont à la Russie et à la Chine, visitée en trois semaines, à une époque où le développement n'avait pas encore secoué l'Empire du milieu.
« Je fouine, je bouge », précise cette dame qui affiche beaucoup de caractère. L'aventure s'est achevée à Chardeny, où son mari possédait une petite maison. Au service de Guy Desson, ancien député des Ardennes et personnalité de premier plan, c'est là qu'elle a terminé sa vie active.

Socialiser les résidents

Questionnée sur la qualité de la vie dans la maison de retraite, Jeanne Cotret loue la qualité du service. « Tout le monde est poli et gentil, et on mange quatre fois par jour. » Cependant, un certain mal-être perce dans ses propos, un sentiment qu'elle peine à définir, dans ce milieu pourtant parfaitement serein.
Interrogée à ce sujet, Claudine Blavier aide à mieux comprendre le ressenti de nos anciens et évoque les efforts accomplis pour les assister.
« De par l'histoire de leur vie, les résidents nous apportent une grande leçon d'humilité et une grande richesse dans la qualité des relations humaines. Tout notre professionnalisme réside dans notre capacité d'empathie et d'accompagnement au quotidien », analyse Claudine Blavier.
« À côté de la qualité de vie matérielle, il est indispensable d'apporter une qualité de vie sociale, et maintenir au mieux les disponibilités intellectuelles. » ajoute-t-elle. Une belle leçon qu'il faut garder en tête : profiter de nos anciens pendant qu'ils sont encore là. Ils ont tant à raconter…

Source: L'Union

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