La stimulation cérébrale pour freiner la maladie d'Alzheimer


Accueil > Vu sur le Web

Catégorie Vu sur le Web
La stimulation cérébrale pour freiner la maladie d'Alzheimer
La stimulation cérébrale pour freiner la maladie d'Alzheimer
Aprés avoir remarqué que la stimulation cérébrale était bénéfique chez les malades de Parkinson et quelques dépressions, le docteur Andres M Lozano, professeur et président de la Division de la neurochirurgie, à l'Université de Toronto, a fait confiance à son instinct, pensant que la stimulation cérébrale, de l'hippocampe et du fornix pourrait ralentir la maladie d'Alzheimer.


Le docteur Andres M Lozano explique que "la stimulation cérébrale consiste à implanter des électrodes dans des régions précises du cerveau pour traiter les symptômes de la maladie d'Alzheimer". En 2003, il a donc tenté la procédure sur une malade obèse, avec des troubles de la mémoire.  A la suite de l'intervention, la patiente a pu retrouver certains de ses souvenirs. Les résultats positifs ont permis au docteur Lozano de mener une étude sur six cas, entre 2005 et 2008. Les six patients disposés à subir ce traitement, avaient entre 40 et 80 ans. Bien que le traitement soit recommandé aux personnes âgées de moins de 70 ans. Ils avaient tous essayé d'autres traitements contre la maladie d'Alzheimer et afin d'empêcher la dégradation de la mémoire. Ils avaient été diagnostiqué comme souffrant de la maladie d'Alzheimer, dans les 2 ans précédant le traitement. Les six patients ont été traité par stimulation cérébrale profonde avec sonde, a révélé la revue américaine Annals of Neurology ce mois ci. Ils ont tous regagné leur domicile, aprés avoir subi une intervention chirurgicale sous anesthèsie générale. Certes, les travaux cliniques demandent plus de recherches et un comparatif avec un placebo afin de déterminer si la stimulation peut être une option positive, pour le futur de la lutte contre la maladie d'Alzheimer. Mais "l'évaluation de signes de la maladie d'Alzheimer par différents tests, suggére une amélioration possible ou un ralentissement du déclin des fonctions cognitives, au bout de six mois et au bout d'un an, pour un certains nombre de patients" annoncent les auteurs de cet essai clinique.

Partagez cet article :

Note de l'article :

4,4 avec 776 avis

Merci d'avoir noté cet article!

Laisser un commentaire ou poser une question :

Votre commentaire a bien été pris en compte.

Modération a priori
Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé. Nous ne publions pas de commentaires diffamants, publicitaires ou agressant un autre intervenant.



Commentaires :



Fermer

Trouvez un hébergement adapté pour personne âgée