Journée mondiale des AVC

Les accidents vasculaires cérébraux: 3ème cause de mortalité en France

Les conséquences des AVC peuvent être très lourdes et bouleverser le quotidien d'une famille: décès, handicap lourd.

Environ 130 000 personnes chaque année seraient touchées par ce phénomène et les principales victimes seraient les personnes âgées.

D'où l'importance de communiquer sur les AVC, les moyens de les éviter, les signes avant coureur et la réaction à avoir.

Peut -on prévenir un AVC?

Le plan national d'actions contre les AVC mis en place par Roselyne Bachelot pour la période 2010-2014 comporte une enveloppe de 134 millions d'euros.

Le but: aider au dépistage et à la prévention des AVC.

A ce sujet, des études au niveau génétique sont réalisées pour permettre un dépistage au niveau des facteurs de risque. Le gène NINJ2 aurait déjà été repéré comme impliqué dans la survenance des AVC.

Pour l'instant, les neurologues relèvent que l'analyse et l'abaissement de la tension semble être des éléments réducteurs des facteurs de risques. Les diabétiques doivent avoir une surveillance particulière car ils sont des sujets à risque.

Ne pas fumer et bien manger (sans excès ni en sucre, sel, ni graisses) sont des éléments protecteurs. Enfin, si cela peut vous redonner le moral: n'hésitez pas à manger du chocolat noir. Une étude récente aurait démontré l'effet protecteur d'une consommation sans abus!

Comment détecter un AVC?

 Si vous remarquez les signes suivants auprès d'un proche, vous êtes en situation d'urgence.

1. Affaiblissement de la personne laquelle se sent faible voire engourdie du visage ou d'un membre totalement ou partiellement

2. Perte de la fluidité dans la parole: tout à coup les propos de la personne deviennent confus

3. Altération même passagère de la vue

4. Maux de tête intenses qui arrivent subitement

5. Déséquilibre brutal

Réagir à l'AVC

Il suffit de reconnaître l'apparition d'un de ces signes pour appeler le 15. N'essayez pas de réagir seuls face à un AVC, vous ne pouvez rien faire!

En effet, certains accidents vasculaires cérébraux (les plus dangereux d'ailleurs) surviennent par l'apparition d'un caillot de sang. Seule l'administration d'un médicament adapté offre des chances de survie et limite les risques de lésions handicapantes.

Selon la Société Française neuro-vasculaire "une minute de perdue, c'est deux millions de neurones détruits"! Un seul réflexe à avoir donc: appeler les urgences (112 en Europe).

Pour cela, il faut savoir garder son sang froid, ne pas céder à la panique, parler distinctement, donner votre nom, celui de la personne concernée et surtout l'adresse exacte du lieu où elle se trouve.

Il est souvent difficile d'avoir confiance en son propre jugement car nous n'avons aucune connaissance médicale, cependant, la conjonction de certains des éléments indiqués ci -dessus devraient vous permettre de vite prendre conscience du risque.

La fondation nationale des maladies du coeur Canadienne alerte l'opinion publique sur l'importance de ne pas diffuser des messages électroniques sur les prétendus signes avant -coureurs des AVC. Ces mails ont un contre-effet négatif. Seuls les conseils spécialisés recueillis auprès de professionnels pourront vous guider dans le diagnostic que vous avez à faire.

Aussi, même en cas de doute, n'hésitez pas à composer le 15 ou le 112 selon où vous vous trouvez.

Ne craignez pas d'alerter les urgences, même s'il ne s'agit pas d'un AVC. Mieux vaut réagir pour rien que de rester avec des remords...