Au fil de l'actualité : le Coronavirus et les personnes âgées


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Suivez l'actualité sur le Coronavirus, l'évolution des directives gouvernementales, les symptômes, les enjeux pour les personnes âgées et les entrées en EHPAD.     

Comment trouver une maison de retraite en urgence?

Vous êtes à la recherche d’un EHPAD ou d’une résidence senior en urgence? 

Retraite Plus peut vous trouver une solution.

Le maintien à domicile des personnes âgées peut s’avérer difficile à gérer lorsque les auxiliaires de vie et les aides-soignants ne peuvent plus se rendre dans les foyers. Les exigences du confinement sont strictes mais indispensables. Cette solution - quoique drastique - reste la seule efficace dans le cas de l’épidémie de Coronavirus car elle permet d’éviter la circulation du virus entre les personnes. Cette situation entraîne un isolement de la personne âgée qui n’a souvent pas la capacité de prendre soin ni de son hygiène personnelle ni de l’entretien de son intérieur.

L’entrée en maison de retraite - EHPAD ou résidence séniors - constitue une bonne solution pour vivre dans un espace sécurisé et lutter contre l’isolement. En effet, les établissements d’hébergement pour personnes âgées sont réglementés. Ils doivent donc respecter des restrictions renforcées de visites du fait de la vulnérabilité particulière des publics concernés. 

Aujourd’hui, tous les établissements n’acceptent pas de nouvelles entrées de personnes âgées. Or chez Retraite Plus, les conseillers sont à même de vous indiquer un liste d’établissements avec des places disponibles dans chaque région. 

En effet, leurs services sont capables de vous informer régulièrement des établissements encore ouverts aux admissions. Ils pourront vous indiquer les mesures mises en place par les résidences pour renforcer la sécurité sanitaire. Nos conseillers vous aident à faire le point sur votre situation : secteur géographique, type de séjour, budget, niveau d’autonomie… Nous vous rappelons que notre service est entièrement gratuit pour les familles.

Pour obtenir plus de renseignements, veuillez nous contacter au 0805 14 14 14

Existe-t-il des traitements efficaces contre le Covid-19 ?

Posté le 10 mars 2021 à 22h28

A l’heure où la campagne de vaccination bat son plein en France et dans le monde et où les premiers résultats positifs commencent à se faire sentir, le personnel soignant continue de faire face à l’épidémie pour sauver des vies. Existe-t-il des traitements efficaces contre le Covid-19 ? Quels sont ceux qui sont utilisés dans les hôpitaux français ?

Selon l’avis des spécialistes et professionnels de la santé en France et dans le monde, les pistes de traitement contre le covid ne doivent pas être abandonnés, même si la vaccination semble faire ses preuves. Certains traitements sont déjà utilisés, d’autres restent à l’étude, faisons le point. 

Le Tocilizumab de l’essai clinique Recovery efficace contre les formes graves du Covid

Parmi les molécules contre le covid-19 testées par le vaste essai britannique Recovery, l’un des traitements vient de montrer des résultats encourageants. Alors qu’en l’absence d’effets bénéfiques prouvés, l'hydroxychloroquine a été retirée des tests, le Tocilizumab aurait montré, quant à lui, une grande efficacité contre les formes graves de la maladie. En effet, le 11 février, l’Université d’Oxford a révélé de premiers constats très positifs sur cette molécule. Ce médicament à base d’anticorps monoclonaux est un anti-inflammatoire, utilisé habituellement contre la polyarthrite rhumatoïde. Il permettrait de réduire le besoin de respiration artificielle et de raccourcir le délai de sortie des patients hospitalisés. Il serait particulièrement efficace en combinaison avec un autre traitement déjà utilisé contre le Covid, la dexaméthasone de la catégorie des corticoïdes. 

Depuis le début de l’essai au mois d’avril 2020, le Tocilizumab a été administré par intraveineuse à un peu plus de 2000 patients. En combinant les deux traitements, on a constaté une diminution d’un tiers de la mortalité chez les patients ayant besoin d’oxygène et de 50% chez ceux qui étaient sous assistance respiratoire. 

Quels sont les traitements anti-covid envisagés pour la France ?

Si le président a décidé de se focaliser sur la vaccination, ce n’est pas son unique objectif concernant la lutte contre le Covid. Ayant découvert, ”par hasard”,  au détour d’une lecture scientifique, les espoirs prometteurs qu’offrent certains traitements à base d’anticorps monoclonaux, il aurait décidé de creuser cette piste et d’acquérir ces traitements pour des dizaines de millions d’euros. 

Le traitement à base d’anticorps monoclonaux du laboratoire Elie Lilly a reçu une autorisation temporaire en France et pourra être utilisé dans les hôpitaux. Ce sont des anticorps de synthèse fabriqués en laboratoire à partir d’une cellule souche clonée. Contrairement aux vaccins où l’on suscite la production d'anticorps par le corps, dans le cas de traitements à base d'anticorps de synthèse, on fournit directement au patient les anticorps permettant de lutter contre la maladie. Même si le covid a remis à l'ordre du jour ce type de traitements, la technique n’est pas nouvelle et a reçu le Prix Nobel de médecine en 1984. Les traitements à base d’anticorps monoclonaux sont notamment utilisés pour freiner la croissance de la tumeur dans différents cancers. La petite astuce pour y voir plus clair : tous les anticorps monoclonaux ont des noms qui terminent en “mab”. Pour l’anecdote, l’un des fameux “traitements miracles” dont a bénéficié Donald Trump en octobre dernier après avoir été testé positif au covid fait également partie de cette famille de traitements. Il s’agit d'anticorps de synthèse contre le Covid-19 de la société Regeneron, le REGEN-COV2 qui combine deux anticorps monoclonaux. Ce traitement s’adresse surtout aux personnes qui risquent de développer des formes graves de la maladie mais à un stade précoce, au moment où les anticorps peuvent encore empêcher une aggravation de l’état du patient. Au vu des résultats très prometteurs de ces traitements, le REGEN-COV2, tout comme le Bamlanivimab d’Elie Lilly, ont bénéficié d’autorisations d’urgence avant la fin des essais cliniques.

En février dernier, le Bamlanivimab a en effet reçu une autorisation temporaire  délivrée par l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM).

Emmanuel Macron s’est montré très enthousiaste pour ce traitement d’Elie Lilly et le Ministre de la Santé a précisé que plus de 80 hôpitaux français ont déjà reçu des milliers de doses d’anticorps monoclonaux.

 

Pourra-t-on vivre normalement en EHPAD après la vaccination?

Posté le 21 février 2021 à 23h11 

Selon les données du Ministère des Solidarités et de la Santé, plus de 3’014 000 vaccinations ont été réalisées au 15 février 2021 en France. Parmi les personnes concernées, de nombreux résidents d’EHPAD. Huit résidents sur dix seraient en effet d’accord de se faire vacciner en maison de retraite. Comment se déroule la campagne de vaccination en EHPAD ? Quels sont les traitements efficaces à ce jour contre le covid-19?

C’est un sentiment d’espoir qui envahit la plupart des maisons de retraite au sein desquelles une bonne partie des résidents sont déjà vaccinés. Après une longue période de privations, de confinement et de doutes, se dessinent enfin les contours d’un retour à un quotidien paisible et rassurant avec des activités sans restrictions, des visites élargies à des amis et connaissances, une vie sociale sans contraintes ni appréhensions, bref, un retour à une vie normale tant attendu. 

Une campagne de vaccination active en EHPAD

Selon les chiffres officiels communiqués sur la situation au 15 février 2021,  2 294 208 personnes ont déjà reçu une première injections depuis le début de la campagne de vaccination en France, soit 4,3 % de la population majeure et 720 249 deuxièmes injections ont été réalisées, soit un total de 3 014 000 personnes vaccinées en France depuis le début de la campagne de vaccination le 27 décembre 2020. Parmi elles, 19,1 % ont entre 75 et 79 ans et 42,1 % ont plus de 80 ans. Comme nous le savons, les résidents d’EHPAD et les personnes âgées ainsi que le personnel soignant font partie des personnes prioritaires de la vaccination. En effet, la direction générale de la santé (DGS) estime qu’au 13 février environ 600.000 personnes âgées résidant en Ehpad ou unité de soins de longue durée (USLD) se sont fait vacciner. Des chiffres qui ne cessent d’augmenter depuis. 

Quels sont les souhaits des familles et des résidents ?

Cette cadence particulièrement rapide de la vaccination en EHPAD entraine des demandes quasi-unanimes de la part des familles pour rétablir les visites en chambres, avec ou sans rendez-vous. Elles réclament des visites plus longues, permettant davantage d’intimité et sans avoir nécessairement besoin de prendre un rendez-vous parfois difficile à planifier avec un travail et un emploi du temps chargé. C’est en effet ce qui ressort des questionnaires retournés entre le 9 et le 12 février par 220 résidents et familles et dont  la Conférence nationale des directeurs d'établissements publics pour personnes âgées et handicapées (CNDEPAH) fait état dans son rapport de février 2021 intitulé : “L’après vaccination dans les Ehpad, les USLD et les Résidences Autonomie : propositions d’inflexions des mesures individuelles et/ou collectives.” 

D’après les réponses des familles, le document précise également : “Beaucoup de familles regrettent de ne plus avoir accès à l’espace de vie privatif du résident. Ne plus pouvoir aider à ranger les affaires, veiller au bien-être environnemental de leur proche…. Les familles, pour la plupart également, insistent sur la possibilité qu’ils souhaitent retrouver d’accueillir leur proche pour des temps courts, pour un repas, une journée. Les familles soulignent aussi le besoin palpable de leur proche de retrouver la possibilité de sortir dans les environs de l’établissement, « pour prendre l’air ».”

Quant aux résidents, ils évoquent les mêmes besoins que les familles tout en émettant quelques souhaits supplémentaires comme retrouver une vie sociale plus active à l’intérieur de la résidence et, pour les plus autonomes, la liberté d’aller et venir à l’extérieur de l’établissement.   

 

Que contiennent les vaccins anti-covid et comment seront-ils administrés en France ?

Posté le 30 novembre 2020 à 22h06

Tandis que le 24 novembre dernier Emmanuel Macron a dévoilé le plan de vaccination anti-Covid prévu pour la France, de nombreuses questions se posent. Parmi tous les candidats ayant atteint la phase 3, quels vaccins seront utilisés en France ? Comment fonctionnent-ils ? Comment les personnes âgées seront-elles concernées ? 

Lors de son allocution, le président a tout d’abord annoncé que, d’après les chiffres de l’épidémie, le pic de la seconde vague semble dernière nous. Il a ensuite expliqué son plan d’allègement du confinement avec trois dates clés, le 28 novembre, le 15 décembre et le 20 janvier, sous réserve d’un nombre de contaminations qui continuerait à diminuer. Les Français peuvent ainsi, depuis samedi,  se promener et pratiquer une activité physique à une distance de 20 km et durant trois heures. Les activités extra-scolaires peuvent reprendre, ainsi que les offices religieux, tout de même limités à 30 personnes. Commerces et services à domicile reprennent également mais dans le cadre d’un protocole sanitaire strict. Il faudra cependant attendre le 15 décembre pour sortir sans attestation et se déplacer d’une région à l’autre, si la situation sanitaire le permet. Une bonne nouvelle à l’aube des fêtes, même si le président à insisté sur le fait que les vacances de Noël seront différentes cette année. Au 20 janvier, enfin, les salles de sport et les restaurants pourront notamment rouvrir. Durant son discours, le président a également abordé le thème crucial de la vaccination.

Comment fonctionnent les vaccins actuellement en phase III d’essai clinique ? 

 A l’heure actuelle, six vaccins ont atteint la dernière phase d’essai, la phase III, qui précède la validation et la commercialisation du produit. Les différents laboratoires concernés, répartis dans différents pays, ne se servent pas tous des mêmes procédés pour l’élaboration de leur vaccin. En voici les grandes lignes.  

 Parmi les six candidats arrivés pour le moment au stade le plus avancé de la recherche, quatre d’entre eux sont des vaccins inactivés. Il s’agit du type de vaccination le plus largement utilisé depuis l’Institut Pasteur. La vaccination consiste en une injection du virus préalablement traité pour devenir inoffensif, dans le but de créer une réponse du système immunitaire. Comme bon nombre de vaccins qui fonctionnent à l’heure actuelle, le vaccin contre la grippe, notamment, est basé sur cette stratégie. A l’heure actuelle, quatre vaccins anti-covid en phase III reposent sur cette stratégie et sont notamment testés en Chine.

 Les vaccins dits “sous-unitaires” ou “à protéine recombinante”, se concentrent sur l’une des protéines du virus, la protéine Spike, qui permet au virus de pénétrer à l’intérieur de la cellule. Le vaccin crée ainsi une protéine semblable qui provoque une réaction immunitaire permettant de neutraliser la protéine S du virus. Un seul vaccin actuellement en phase III se sert de cette méthode. Il s’agit du Novavax en provenance des Etats-Unis. 

 La troisième catégorie de vaccins regroupe des vaccins à ARN ou à ADN. Cette technologie est la plus révolutionnaire. Simple et rapide, elle permet une production à grande échelle en un laps de temps record. Elle vise à retranscrire l’information génétique d’une partie du virus ayant pour effet de provoquer la production de la fameuse protéine S par la personne vaccinée elle-même. Ce sont les fameux vaccins des géants Moderna et BioNtech-Pfizer, actuellement en phase III d’essai clinique.  

Enfin, les vaccins à vecteurs viraux, dont la technique a, par exemple, servi à stopper l’épidémie d’Ebola en Afrique, utilisent un autre virus inoffensif pour transporter la portion de code du Sars-CoV-2  permettant de créer la production de la protéine S, protectrice du virus. Quatre vaccins de ce type contre le Covid ont atteint la phase III et notamment le fameux AstraZeneca de l’Université d’Oxford. Selon de récents comptes-rendus, le vaccin d’Oxford a montré une forte réponse immunitaire chez les personnes âgées de 60 et 70 ans, des résultats très encourageants concernant la protection des personnes les plus exposées à une forme grave du virus. D’autres résultats sont attendus dans les prochaines semaines. 

 

Comment diminuer les risques de contamination au coronavirus en EHPAD ? 

Posté le 23/11/2020

Une enquête parue dernièrement dans le journal espagnol El Pais révèle des informations surprenantes sur les schémas de contamination du coronavirus dans les espaces clos. Petit tour d’horizon de ce qu’il faut savoir pour diminuer les risques d’attraper le virus et surtout de protéger nos aînés en établissement.

Avant de détailler les schémas de propagation du virus dans plusieurs cas de figure, l’article de l’ “El Pais” précise que même s’il est vrai que les intérieurs sont plus dangereux, il est possible de diminuer considérablement les risques en neutralisant les vecteurs de propagation par aérosols. 

L’enquête étudie ainsi la transmission du virus chez six personnes présentes dans une maison, selon trois scénarios distincts en fonction de la ventilation, des masques et du temps d’exposition. Il en ressort que sur ces six personnes, dont une est positive au coronavirus, les cinq autres seront contaminées si elles passent quatre heures sans masque ni ventilation en parlant à voix haute, et ce, indépendamment de la distance entre les personnes. 

Lorsque, dans la même situation, les personnes portent des masques, le nombre de personnes contaminées descend à 4. Les masques sont donc efficaces dans une certaine mesure mais ne protègent pas de manière absolue lorsque l’exposition est très prolongée.Cette étude répond donc de manière précise à la problématique de l’efficacité réelle du masque, question qui revient fréquemment dans la presse. Mais plus incroyable encore sont les constats effectués à partir du dernier scénario : cette fois-ci les personnes portent des masques, la durée de la rencontre est réduite de moitié et la pièce est bien ventilée. On passe alors à moins d’une personne contaminée. 

Ces résultats confirment ainsi la thèse de la propagation du Covid par aérosols, c’est-à-dire par les minuscules particules qu’expire un malade et qui restent dans l’air au sein des milieux clos. Tandis que les gouttelettes tombent au sol, les particules infectieuses restent en suspension dans l’air et, en l’absence de ventilation, se condensent progressivement dans la pièce. 

Quels sont les foyers principaux de contamination? 

Cette étude permet également d’expliquer pourquoi certains lieux clos comme les bars, restaurants et discothèques pourraient représenter des foyers puissants de contamination. “Chaque foyer de contamination dans une discothèque entraîne une moyenne de 27 personnes infectées, contre seulement 6 contagions lors de réunions familiales”. Selon les mêmes procédés qu’énoncés précédemment, les auteurs de l’enquête expliquent comment dans un bar le nombre de personnes contaminées peut chuter de 14 à 8 avec le port du masque et à une seule si l’on réduit le temps d’exposition et que le bar est ventilé correctement grâce à un système performant de ventilation.  

Le mot du président : La sécurité en Ehpad est l'objet de nombreuses initiatives

Posté le 06/11/2020

Retraite Plus a interrogé la plupart de ses partenaires Maisons de retraites

individuelles ou groupe nationaux .

Nous avons reçu un nombre important de réponses, qui permettront à nos

conseillers d'informer les familles sur chaque politique , lorsque nous avons eu le retour; 

dans les autres cas nous vérifierons les conditions de sécurité pour le futur résident.

Il apparaît que une quasi unanimité sur le principe "protéger sans isoler"; donc des mesures

strictes (masques, gel, distanciation, ....) , mais en conservant une vie sociale, des activités,( ....)

 Coronavirus et EHPAD : les établissements sont prêts

Posté le 06/09/2020

Entre nouvelles recommandations, protection accrue face aux risques de contamination et volonté de “protéger sans isoler”, la première vague de coronavirus a permis à la société, tout comme aux agents concernés par la situation en EHPAD, d’aborder l’avenir avec davantage de recul, de préparation, de matériel et de connaissances. Faisons le point sur une série de mesures et de prévisions visant, certes, une protection absolue de nos aînés mais tenant compte cette fois-ci des dommages collatéraux du confinement et de l’état d’urgence. 

Si la première vague de l’épidémie nous a tous surpris, elle a permis également de tirer des leçons fondamentales, de jauger certains paramètres décisifs et d’établir les constats nécessaires à des prises de décisions avisées. “Un homme averti en vaut deux” et le gouvernement tout comme les directeurs d’EHPAD et les agents du secteur comptent bien se servir de cette expérience. 

Selon les propos de Virginie Lasserre, directrice générale de la cohésion sociale (DGCS), relayés par le site spécialisé Gerontonews, “On est beaucoup mieux préparés à une reprise de l'épidémie de Covid-19.” En effet, le principal problème souvent évoqué par les acteurs concernés et ressenti par la majorité de la population au moment de la crise sanitaire est l’impression “d’avoir toujours un train de retard” face au virus. Si certains estiment, comme Jean-Pierre Riso, président de la Fédération nationale des associations de directeurs d'établissements et services pour personnes âgées (Fnadepa), “que la crise n’est pas derrière nous”, une préparation en amont peut considérablement changer la donne. Il souligne par ailleurs que malgré  les manquements constatés durant la crise, de nombreuses initiatives ont été prises au sein des EHPAD, comme le numérique par exemple, des organisations exceptionnelles ont été réalisées et des collaborations se sont mises en place notamment entre le sanitaire et le médico-social, mais aussi entre les établissements et les services d'aide à domicile. Ce sont autant d’assouplissements qu’il préconise de faire perdurer. Selon Virginie Lasserre, plusieurs facteurs essentiels permettent d’affirmer que nous sommes, cette fois-ci, mieux préparés que lors de la première vague de contaminations.”Tout cela nous permet de dire que la situation n'est absolument pas la même que celle que nous connaissions en tout début de crise", a-t-elle insisté. "On est quand même beaucoup mieux armés face à un rebond de l'épidémie,” affirme-t-elle, selon des propos rapportés par Gerontonews. Outre la mise en place à la fin du mois de juillet  d’une plateforme nationale prévoyant des renforts considérables en termes de ressources humaines, de nombreuses mesures adoptées durant la crise devraient ainsi se poursuivre, comme des astreintes gériatriques, des équipes mobiles de soins intensifs, des mesures financières permettant notamment l’intervention de médecins libéraux en EHPAD, l’assouplissement des conditions d’hospitalisation à domicile (HAD).  Elle évoque également la présence d’un stock important de masques et d’équipements de protection individuelle.

Le strict respect des gestes barrières pour protéger nos aînés

Rappelons qu'à l’heure actuelle, le strict respect des gestes barrières, qui sont essentiellement, les règles de distanciation, le port du masque et une désinfection systématique des mains et des surfaces, reste le meilleur moyen de se protéger et de protéger les autres d’une contamination par le coronavirus. Lors de la dernière flambée épidémique du Covid-19, les établissements se sont rapidement organisés en déployant de nouveaux moyens et des mesures exceptionnelles dans le cadre du déclenchement du plan bleu mais aussi bien au-delà. Dès lors, ces mesures préventives se sont installées dans le quotidien des résidents et du personnel d’EHPAD. Cependant, malgré les efforts considérables fournis par les professionnels, il peut parfois devenir difficile de conserver la même vigilance sur du long terme, surtout pour une équipe fatiguée et lourdement sollicitée. Selon le site spécialisé Gerontonews, l’Agence régionale de santé (ARS) Nouvelle-Aquitaine a ainsi proposé de mettre à contribution les outils de la psychologie comportementale et de la neuropsychologie pour renforcer cette vigilance en toutes circonstances. 

 

Déconfinement en Ehpad : retour des activités et conditions de visites moins contraignantes

Posté le 10/06/2020

Deux récents documents officiels datant du début du mois de juin précisent de nouvelles modalités de déconfinement en EHPAD. Ils expliquent avant tout les conditions de retour de certaines activités au sein des établissements ainsi qu’un assouplissement pour les visites des proches. 

Ces nouvelles mesures ministérielles  sont accueillies avec beaucoup de soulagement par les résidents des EHPAD, les professionnels et  les familles. À l'heure du déconfinement des français, nos aînés vont enfin pouvoir respirer dans tous les sens du terme. Les restrictions imposées par la nécessité et la sécurité liées à la protection de nos proches a laissé certains séquelles. De nombreux aide-soignants, directeurs d’établissements et autres professionnels ont tiré la sonnette d’alarme face à une situation qui ne pouvait plus durer. Ils dénoncent une baisse de tonus chez de nombreux résidents, une perte d’appétit et  même d’envie de vivre. Ces symptômes en effet alarmants risquent de conduire à des syndromes de glissement qu’il ne faut pas prendre à la légère. 

Conditions de visites assouplies et retour encadré à des activités et repas en groupe ont déjà redonné le sourire à de nombreux résidents d’EHPAD de toute la France. 

Des activités salutaires après la crise

Dans la conjoncture actuelle et après la crise, on se rend plus que jamais compte des nombreux bénéfices que les activités physiques et récréatives ont sur les résidents d’EHPAD. C’est d’ailleurs le constat que toute l’équipe de Retraite Plus a pu faire lors du concours peinture auquel ont participé plus de 200 établissements de toute la France. Les participants devraient découvrir cette semaine les oeuvres qui seront récompensées d’un prix et seront également publiées sur notre site. Tout au long du concours organisé lors d’ateliers gérés par les animateurs et autres professionnels des établissements, nous avons reçu des témoignages de bien-être et d’instants de bonheur, accompagnés souvent de clichés qui font chaud au coeur. 

Ainsi, suite aux nouveaux assouplissements, nos aînés vont enfin pouvoir retrouver une partie de leurs habitudes dans le respect des gestes barrières. Des activités internes en petit groupe sont à nouveau autorisées. Il en est  de même pour les soins et le bien-être comme l’esthétique, la coiffure et les séances de kinésithérapie au sein des établissements. Pour les cours de gymnastique et les jeux de société, chaque résident devra se contenter d’une participation “sur le palier de sa porte” mais il s’agit tout de même d’une très bonne nouvelle pour la plupart d’entre eux. Lorsque les établissements sont dotés d’espaces extérieurs, les résidents bénéficient de commodités supplémentaires.

Coronavirus et malades d’Alzheimer : vers de nouvelles pistes de traitement

 Posté le 01/06/2020

La pandémie de Covid-19 et les nombreuses recherches qui parcourent le monde à l‘heure de la crise sanitaire ont dévoilé un nouvel éclairage sur la maladie d’Alzheimer. Entre fragilité accrue face au virus et pistes de traitements immunologiques, ce qu’il faut savoir sur le coronavirus et les malades d’Alzheimer. 

L’immunothérapie pour traiter la maladie d’Alzheimer

A  l’heure  actuelle, il n’existe pas de traitement permettant de lutter contre la prolifération et la toxicité  des deux protéines TAU et bêta-amyloïde, responsables de la dégénérescence cellulaire du cerveau caractéristique de la maladie d’Alzheimer. Des chercheurs de l’Université de Cambridge ont prouvé dans une étude récente rapportée par Santé Log, le site d’actualités des professionnels de santé, que la solution pourrait bel et bien se  trouver dans l’immunothérapie. Cette piste a déjà été suivie par le passé par différents centres de recherche dont certaines équipes de l’Inserm. En effet, l’immunothérapie, dont l’efficacité a déjà été prouvée en oncologie et maladies auto-immunes, pourrait jouer un rôle important lors de maladies neurodégénératives, notamment grâce à une molécule du système immunitaire qui permet de diminuer l'inflammation des cellules d’un cerveau atteint d’Alzheimer.  Cette molécule appelée interleukine-2 (IL-2) a été  testée sur des souris, des tests qui ont mis en évidence une amélioration de la “charge”amyloïde et une “récupération des déficits de mémoire.  

Une autre étude effectuée sur 856 participants atteints d’une forme légère de la maladie d’Alzheimer a observé cette  fois-ci les effets de la molécule BAN2401, un anticorps visant à éliminer les plaques amyloïdes du  cerveau des malades d’Alzheimer. Au terme d’une période de 18 mois durant lesquels plusieurs groupes ont été testés, les résultats de l’étude ont révélé que le groupe qui a reçu la plus forte dose d’anticorps a connu un ralentissement du déclin cognitif dû à une élimination des plaques amyloïdes par la molécule. 

La récente étude des chercheurs de l’Université de Cambridge s’est, quant à elle, penchée sur la conception d’anticorps capables de reconnaître les deux protéines toxiques mises en cause dans la maladie d’Alzheimer. Ces anticorps permettraient ainsi d’ouvrir de nouvelles perspectives de thérapie mais également de diagnostic en apportant une méthode quantitative efficace dans l’identification des protéines toxiques responsables de la maladie. L’anticorps qui va être breveté par Cambridge Enterprise apporte l’espoir de nouvelles pistes de médicaments et essais cliniques pour la maladie d’Alzheimer. 

Les malades d’Alzheimer sont-ils plus fragiles face au Covid-19 ? 

Une autre découverte, dans le cadre de l’épidémie du Covid-19 cette fois, a confirmé le lien entre la maladie d’Alzheimer et  le système immunitaire. En effet, ce sont les conclusions d’une étude britannique réalisée par les chercheurs de l’Université d’Exeter et du Connecticut. L’étude a révélé que les malades d’Alzheimer pourraient être  plus sensibles à une exposition au coronavirus et risquent davantage de développer une forme sévère de la maladie. Cette fragilité accrue proviendrait de la présence chez eux du gène d’Alzheimer qui constituerait un facteur aggravant du Covid-19.

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Les personnes âgées doivent-elles avoir recours à la téléconsultation ?

Posté le 25/05/2020

Entièrement remboursée depuis le début de la pandémie, la téléconsultation bat son plein auprès des seniors mais aussi du reste des français. Elle concerne les médecins généralistes aussi bien que les spécialistes et autres professionnels de la santé qui se sont équipés pour faire face à une demande grandissante. En Vendée, une ambulance de téléconsultation a même été mobilisée pour se déplacer au domicile des personnes âgées. 

Les avantages de la téléconsultation pour les personnes âgées

Selon les propos du 7 mai du ministre de la Santé, Olivier Véran, relayés par le Parisien, le nombre des téléconsultations a franchi la barre d’un million par semaine. “1 français sur dix  a eu recours aux consultations en ligne depuis le confinement et 30% sont prêts  à y recourir plus souvent à l’avenir”, rapporte le quotidien. Des médecins généralistes et spécialistes disponibles en temps réels, des soins plus accessibles sans nécessité de déplacement, des patients plus enclins à poser des questions intimes, l’ère est à la téléconsultation. Pour les plus âgés, les bénéfices sont évidents. Eviter la fatigue des déplacements, préserver l’autonomie, limiter les sorties et risques de contamination au coronavirus, tout en ayant accès à une variété de soins dont la nécessité augmente souvent avec l’âge. 

Comment fonctionne la téléconsultation ? 

Sur le site des assurés, Ameli.fr, l’Assurance Maladie explique le déroulement de la prise en charge à distance. En premier lieu, le patient doit prendre contact avec le professionnel qu’il souhaite consulter afin de vérifier s’il propose ce service. Si c’est le cas, il pourra alors prendre  rendez-vous. Le professionnel choisit alors un moyen de connexion vidéo comme facetime, skype, whatsapp ou tout autre application vidéo. Il n’est pas nécessaire de disposer d’un logiciel spécifique à la téléconsultation.

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Le confinement a-t-il influencé la sexualité des seniors?

 

Posté le 23/05/2020

Si la sexualité représente un aspect important de notre vie, elle a pu elle aussi subir les chamboulements du confinement. Qu’en disent les seniors confinés? 

98 % des personnes de plus de 50 ans considèrent le sexe comme important 

Si une enquête réalisée par le site de rencontres et d’amitiés Club-50plus a révélé que 98 % des personnes de plus de 50 ans interrogées considèrent le sexe comme important dans une relation, la sexualité de cette tranche d’âge suit ses propres règles. 44% disent mieux connaître leur corps et 97% accordent une grande importance aux préliminaires. Par ailleurs, contrairement aux idées reçues, seuls 20% ont recours aux médicaments alors que 33% affirment utiliser des objets érotiques. Enfin, presque la moitié des personnes interrogées sont très satisfaites de leurs relations sexuelles. 

Plus libérée et assumée, la sexualité des seniors d’aujourd’hui est aussi plus fréquente. Selon les résultats de cette même enquête, 30% des personnes interrogées affirment avoir des rapports plusieurs fois par semaines, 27% une fois par semaine et seulement 12 % disent ne jamais en avoir. 

Cette enquête dresse un portrait assez révélateur d’une tendance que l’on retrouve souvent et assez caractéristique des habitudes des seniors concernant la sexualité. Celle-ci reste fondamentale pour la plupart des couples et l’âge ne diminue pas forcément le désir ni l’envie de connaître des rapports épanouis. Films ou livres érotiques, sex toys et rapports ailleurs que dans le lit sont aussi l’apanage de nos “Sexygénaires” qui mènent la vie dure aux clichés. On se connaît mieux, on sait davantage ce que l’on veut et on l’affirme plus simplement sans perdre de temps, c'est le constat qui émane de la plupart des témoignages sur le sujet. Une étude menée par le site Terre des seniors et relayée par l’Observatoire des Seniors rapporte que  “ 64,8% affirment que le corps vieillissant de leur conjoint n’a pas influé sur leurs désirs et 13% trouvent même que leur libido augmente avec l’âge.” Même dans le cas de handicaps et de baisse du désir chez certains, il existe de nombreux moyens d’y faire face pour préserver une sexualité épanouie. 

Le confinement a-t-il remis en question la sexualité des seniors ? 

Le confinement a eu un impact considérable sur  la vie des Français. Télétravail, enfants à la maison, absence de sociabilité, diminution des loisirs et d’activités physiques, augmentation des paramètres de stress et bien d’autres facteurs ne sont pas restés sans conséquences dans notre quotidien. Notre sexualité a, elle aussi, été impactée par ce nouveau mode de vie.

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Ces initiatives qui ont sauvé de nombreux résidents en EHPAD

Posté le 20/05/2020

Au-delà des chiffres, à considérer avec prudence, l’épidémie a été  vécue de l’intérieur par des EHPAD sur le pied de guerre, avec des disparités d’une région à l’autre et d’un établissement à l’autre. Témoignages de professionnels volontaires, comptes-rendus d’une vie confinée et hommages à des directeurs et personnels soignants qui ont pris des initiatives incroyables pour barrer la route au virus, protéger leurs résidents et assumer leur profession au-delà du dévouement. 

C’est l’histoire d’hommes et de femmes, de pères et de mères de famille, de directeurs d’EHPAD et de professionnels soignants qui n’ont pas hésité à mettre de côté leur vie privée pour anticiper la menace du virus et se confiner jours et nuits au sein des EHPAD. Chaque établissement a son histoire. Chaque équipe avec son vécu, son expérience, sa capacité d’anticipation suivant l’exemple des autres, ceux qui ont hélas été pris de court. Pour finalement arriver à une décision quasi-similaire dans de nombreux établissements répartis dans toutes les régions de France, comme une solution évidente et unique pour sauver les résidents : créer un cocon hermétique avec un personnel confiné, ensemble, avec les résidents. Divers témoignages ont permis de montrer l’efficacité de cette méthode, avec des établissements très peu, voire pas du tout touchés par l’épidémie de coronavirus. Le site  d’actualités régionales Hospimedia, site d’informations régionales de santé, rapporte ainsi un pré confinement total d’EHPAD dans Rhône, en Charente et dans le Calvados depuis la dernière semaine de mars. Directeurs et  résidents  reconnaissent une incroyable abnégation du personnel qui affirme avoir vécu une “expérience humaine unique”, qu’ils comparent un peu à “une colonie de vacances”. 

Des mesures qui ont permis d’éviter le confinement en chambre

Ce confinement total a non seulement représenté un moyen très efficace d’éviter les entrées et sorties au sein de l'établissement et donc de fermer la porte au virus mais également d’éviter le confinement en chambre si éprouvant pour des personnes fragilisées et souvent en perte d’autonomie.  "Maintenir pendant plusieurs semaines des résidents en chambre où ils ne pourront plus aller que du lit au fauteuil, c'est prendre le risque d'en voir un certain nombre perdre l'usage de la marche", estime Pascal Ramirez, directeur de l’EHPAD confiné de Charente lors d’une interview pour Hospimedia.

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Un déconfinement prudent  mais très attendu dans les EHPAD

Posté le 13/05/2020

Les EHPAD débutent à l’heure actuelle un déconfinement très progressif qui repose sur une protection renforcée et des tests systématiques. Les nouvelles mesures permettent toutefois de tenir compte des nécessités des familles, des aidants et des personnes âgées avec une interprétation élargie des cas d’urgence pour les nouvelles entrées. Quelles sont les mesures de protection ? Quelles nouvelles entrées sont admises et selon quelles procédures ? Le point au sein des EHPAD après le 11 mai. 

Lors d’une note  spécifique transmise aux professionnels le 10 mai dernier, le ministère des solidarités et de la santé expose en détail les modalités de déconfinement dans les EHPAD. Cette note précise également certaines consignes applicables aux unités de soins de longue durée et aux résidences seniors. 

“ Si le déconfinement ne sera pas aussi visible qu’en population générale”, il devrait tout de même apporter beaucoup de soulagement pour les résidents mais aussi pour tous ceux qui ont besoin d’un encadrement convivial, médical  et sécurisé et peuvent enfin à nouveau songer à une entrée dans un établissement adapté à leurs besoins. 

Quelles sont les modalités du déconfinement en EHPAD ?

En ce qui concerne les visites des proches, les modalités restent inchangées et doivent respecter les consignes nationales déjà énoncées dans le  protocole officiel datant du 20 avril dernier. 

Par ailleurs, “de nouvelles recommandations sont émises dans le sens d’un assouplissement très progressif des mesures d’isolement ou de confinement au sein des établissements.”

Ces recommandations officielles restent toutefois dépendantes de l’évolution de la situation épidémique de chaque région et au sein des établissements et sont données à l’appréciation des directeurs et directrices après consultation collégiale avec l’équipe soignante. 

En principe, les entrées dites ”urgentes” sont donc à nouveau autorisées au sein des EHPAD et se feront de manière sécurisée et adaptée à la situation au sein de chaque établissement. La note du ministère apporte une interprétation élargie des cas d’urgence, afin de soulager les situations difficiles à domicile pour des raisons variées. 

Même si prudence et sécurité demeurent les maîtres-mots du déconfinement en EHPAD, les mesures visent un certain assouplissement permettant de prendre davantage en compte les besoins sociaux et le bien-être des résidents. Ainsi, en fonction de la zone épidémique et de décisions propres à chaque établissement, on s’avance vers davantage de souplesse comme la reprise de visites médicales et paramédicales, l’organisation d’activités collectives en tout petits groupes, la prise des repas en petits groupes dans le respect des gestes barrière, des sorties dans le jardin pour les résidences qui en ont un, le retour à certaines animations, un soutien psychologique pour les résidents, les professionnels et les aidants et surtout des activités physiques impératives pour lutter contre la sédentarité.

Quelles sont les admissions à nouveau autorisées en EHPAD ? 

Si les entrées pour motifs non urgents doivent être repoussées, il existe un certains nombre d’exceptions à faire valoir au cas par cas. 

Les motifs urgents sont regroupés en 4 catégories principales qui couvrent un large panel de besoins et de situations et sont expliquées dans la note ministérielle du 10 mai :

-  les admissions qui présentent un caractère d’urgence, au regard de l’état de santé de la personne ou de l’incapacité d’assurer son accompagnement à domicile (par exemple en cas d’hospitalisation ou risque fort d’épuisement de l’aidant) ; 

- Celles qui interviennent en sortie d’hospitalisation ; 

- Celles pour une reprise de l’activité professionnelle de l’aidant sans possibilité de répit à domicile en substitution ; 

- Celles pour une dégradation importante de l’autonomie des personnes sans possibilité d’accompagnement à domicile en substitution. 

De nouvelles admissions très encadrées en EHPAD

Ces nouvelles admissions se feront dans un cadre extrêmement sécurisé, avec dépistage virologique systématique, un à deux jours avant l’admission. Les familles sont informées des conditions différentes de la situation habituelle, sans visites de pré admission et avec un seul accompagnateur. Afin que les familles et les intéressés puissent tout de même choisir de manière optimale, de nombreux établissements ont mis à la disposition des conseillers de Retraite Plus des vidéos de présentation et visites guidées des locaux que les familles peuvent consulter sur demande. Les entrées doivent être bien préparées en amont, avec un trousseau de vêtements nécessaires afin d’éviter les entrées et sorties superflues au sein de l’établissement.

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Les décès du coronavirus en EHPAD:  relativiser sans minimiser

Posté le 10/05/2020

« Si la communication grand public quotidienne sur la pandémie Covid-19 est déjà démoralisante et inquiétante, celle sur les décès en EHPAD est carrément traumatisante pour l’ensemble des parties prenantes, à commencer par les résidents eux-mêmes et leurs familles, mais aussi pour l’ensemble des professionnels et de leur entourage. » a commenté la Fédération Nationale Avenir et Qualité de Vie des Personnes Agées. (FNAQPA)

Ce constat marquant publié le 6 mai dernier sur le site de la Fédération est à l’origine et introduit une note très complète d’analyse sur la question des décès en EHPAD. Sur la base de sources émanant, sur le plan national, de Santé Public France, l’INSEE et  la DREES autant que de références internationales incontournables, la FNAQPA se penche sur le sujet brûlant des décès des personnes âgées liés au Covid-19, de l’interprétation réelle des chiffres, d’un comparatif national et international. 

Une population fragilisée

La note de la FNAQPA rappelle avant tout, chiffres à l’appui, que la moyenne d’âge des quelques 600 000 personnes âgées qui  vivent au sein des 7500 maisons de retraite réparties sur tout le territoire français est de 87 ans. Une population par définition plus fragile et davantage exposée aux complications liées au virus. La France déplore une majorité de décès de personnes âgées de plus de 65 ans, que ce soit à l’hôpital ou en Ehpad. Des personnes en perte d’autonomie, très âgées, une population que l’on sait davantage victime des complications du coronavirus. 

L’épidémie en Ehpad, un reflet  de la société

De manière générale, pour que les chiffres ne nous mènent pas à des interprétations erronées, il est important de les replacer dans un certain contexte. Dans le sujet qui nous préoccupe ici, il apparaît clairement, à la lumière des résultats recueillis par la Fédération, de diverses sources fiables comme Santé Publique France et la DGCS, (Direction générale de la cohésion sociale), que la situation en Ehpad représente un reflet fidèle de la réalité au dehors, toutes proportions gardées.

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Comment lutter contre les risques liés à la sédentarité durant le confinement ? 

Posté le 04/05/2020

Dans le contexte de crise sanitaire que nous traversons, l’Anses a décidé de publier une adaptation de ses recommandations habituelles Elle s’est saisie le 31 mars 2020 pour la réalisation de l’expertise suivante : « évaluation des risques liés à la réduction du niveau d’activité physique et à l’augmentation du niveau de sédentarité en situation de confinement » lié à l’épidémie de COVID-19.

Rappel des bienfaits liés à l’activité physique

L’expertise de l’Anses précise, à la lumière des études sur le sujet, qu’une activité régulière est associée à une réduction de la mortalité précoce de 29 à 41 %. Par ailleurs, une activité physique régulière permet de diminuer les risques de surpoids, d’obésité, de complications cardiométaboliques, de diabète de type 2 et de plusieurs types de cancers. Puisque le confinement limite les déplacements liés aux nécessités de la vie comme les courses, les rendez-vous médicaux et autres impératifs du quotidien, il est  important de multiplier les occasions de bouger dans la journée, même au sein d’un espace confiné, afin de restreindre au maximum le temps passé en position assise ou couchée et la sédentarité. 

Quelles activités durant le confinement pour les plus de 65 ans ? 

“Chez les personnes de plus de 65 ans, la sédentarité augmente le risque de déminéralisation osseuse, pourrait accroître le risque de fractures ostéoporotiques et accélérer le déclin cognitif. (...)  A terme, l'activité physique semble contribuer au maintien de l’autonomie des personnes âgées”, précise l’expertise de l’Anses. Tout au long de la vie, l’activité physique permet de ralentir la perte osseuse et il est donc recommandé d’adapter nos activités à la période de confinement, afin de ne pas perdre ce bénéfice. Il est donc impératif de ne pas négliger l’activité physique durant le confinement et en particulier pour les personnes âgées. Toute activité physique régulière mais particulièrement la course et les sauts augmentent la densité minérale osseuse. La période de confinement exige un remaniement de nos habitudes, certes, mais ne doit pas signifier l’interruption de toute activité physique. En résidence seniors ou en maison de retraite, il est plus aisé de pratiquer une activité grâce aux jardins privatifs des établissements, aux salles aménagées à cet effet et aux cours de gymnastique dont les conditions ont été remaniées en fonction des consignes de sécurité durant l’épidémie de Covid-19. En effet, la plupart des établissements se sont organisés pour permettre tout de même certaines activités physiques en plein air, chacun son tour, afin que les résidents ne souffrent pas des conséquences néfastes de la sédentarité  durant le confinement.  

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L’ARS Ile-de-France se mobilise pour soutenir les Ehpad de la région

Posté le 29/04/2020

Depuis l’activation du plan bleu le 6 mars 2020, l’ARS Ile-de-France a mis au point une plateforme renforts-covid comprenant une série de mesures visant à soutenir l’ensemble des Ehpad de la région pour les aider à faire  face aux défis de la crise sanitaire liée à  l’épidémie de Covid-19. Ce large plan d’action se compose de plusieurs axes comprenant notamment une aide financière, humaine et matérielle. 

 Approvisionnement de masques et dépistages massifs dans les Ehpad d’Ile-de-France

 L’ARS compte bien équiper de masques tous les soignants des Ehpad franciliens. Ce plan ambitieux  a pu être mis en place grâce aux dotations nationales de masques renforcées pour ces établissements et à des dotations régionales complémentaires en cas de besoin. En effet, la dotation socle définie par l’Etat  prévoit 500 masques par semaine pour un ehpad de 100 lits et les GHT assurent la distribution aux EHPAD via Santé Publique France. Quant à elle, l’ARS assure la distribution urgente à partir de son stock issu de dons. Elle comptabilise à l’heure actuelle 500 000 masques supplémentaires, donnés par la région Ile-de-France et  qu’elle a distribué  depuis la mi-mars.

 C’est au total près de 2 millions de masques qui ont été distribués aux EHPAD franciliens depuis cette période.

Par ailleurs, des dépistages massifs ont été déployés ces dernières semaines, mettant à contribution plusieurs laboratoires publics et privés. Il s’agit pour le moment de tests “virologiques”, ou PCR, qui seront relayés par des techniques sérologiques beaucoup plus rapides, “dès qu’elles auront été validées”. 

 “Suite à l’annonce du Ministre de la Santé, l’ARS Ile-de-France a mis en place une campagne de dépistage qui a débuté le 7 avril pour permettre de tester progressivement sur la base de priorités au regard de la situation, l’entièreté des agents et des résidents des établissements, en mobilisant les laboratoires publics et privés et en lien avec les acteurs scientifiques”, a précisé l’ARS Ile-de-France, à l’équipe rédactionnelle de Retraite Plus. L’objectif est d’étendre le plus possible dans les établissements sociaux et médico-sociaux la réalisation des PCR pour aider à la mise en œuvre de prises en charge et de prévention adaptées. Le ciblage envisagé pour démarrer l’action portait sur les établissements médico-sociaux les plus touchés, les plus fragiles, par exemple pour certains handicaps, et les plus sensibles.

“ A ce jour, 374 Ehpad ont été testés soit 54% des Ehpad d’Ile-de-France. Cela représente 36 754 tests réalisés, soit 98 par structure en moyenne. “L’objectif est d’avoir testé les 700 Ehpad d’Ile-de-France d’ici le 6 mai”, explique l’ARS . 

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Retour des droits de visites dans les Ehpad du Bas-Rhin et des autres départements de France.

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