Les Personnes âgées plus exposées aux accidents de la circulation
Personnes âgées : une marche plus lente
Les personnes âgées voient leurs déplacements devenir plus lents du fait de plusieurs facteurs.
Tout d’abord, il y a la perte de l’acuité visuelle qui peut causer de la lenteur dans les déplacements puisque la personne âgée prend le temps de bien vérifier si elle ne rencontre pas d’obstacles dans sa marche. Ensuite, il ya la baisse de l’acuité auditive qui peut également influencer sa marche. En effet, puisque les sons (klaxons, bruits de voiture) sont moins perceptibles, les personnes âgées se déplacent avec plus de prudence afin d’éviter les éventuels dangers de la route.
L’état de santé et notamment la survenue d’une maladie chronique peut également empêcher un déplacement rapide et s’ajouter à une perte de souplesse due à l’âge. C’est ce qui explique que la plupart des piétons renversés soient des seniors. Ce danger fait partie de ceux qui peuvent être évités en plaçant la personne âgée dans une maison de retraite adéquate où le personnel l’assistera dans ses déplacements.
Personnes âgées : la durée des feux rouges en question
En effet, une enquête récemment réalisée en Grande Bretagne, prouve que la durée des feux de circulation ne serait pas adaptée à la vitesse des déplacements des personnes âgées. Il ressortirait de cette étude que le temps qui leur est laissé afin de traverser la route aux passages pour piétons n’a pas une durée assez longue.
Cette étude a donné des résultats précis :
- Les hommes passent d’une vitesse de marche de 1m/s à 65 ans à 0,7 m/s après l’âge de 85 ans
- Les femmes, elles, passent d’une vitesse de marche de 0,9 m/s à 65 ans à 0,5 m/s après l’âge de 85 ans.
Pourtant, la vitesse de marche moyenne sur laquelle a été réglée la durée des feux de circulation est 1,2 m/s.
Améliorer les conditions de vie des personnes âgées
Cette étude soulève donc un problème préoccupant qui mérite d’être pris en compte et modifié : à savoir augmenter le temps d’arrêt des feux tricolores.
Voici une mesure simple qui pourrait permettre d’améliorer sensiblement les conditions des personnes âgées qui ne sont pas encore assez dépendantes pour être complètement pris en charge en maison de retraite ou en EHPAD.
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