Mouvements de grève contre la maltraitance en maison de retraite


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Mouvements de grève contre la maltraitance en maison de retraite
Mouvements de grève contre la maltraitance en maison de retraite
Jeudi et vendredi, des piquets de grève se sont tenus un peu partout dans la ville. Suppressions de postes, restructuration et maltraitance des résidents et du personnel des maisons de retraite ont été au cœur de la grogne.




Une nouvelle manifestation est prévue le 26 juin devant l'Opac.

Une mobilisation peu suivie à l'Opac
Jeudi matin, à l'appel de FO et avec le soutien de la CGT, des agents territoriaux ont manifesté pour protester contre la suppression de trois postes de fonctionnaires à l'Opac.
Quelques mètres à peine séparaient, avant-hier matin, les grévistes et les administrateurs de l'Habitat saint-quentinois, anciennement Opac, boulevard Gambetta. « Ces derniers vont faire une visite du patrimoine local. Nous avons donc saisi l'occasion », reconnaît Georges Varenne, responsable des cadres CGT territoriaux.
À l'origine de la grogne des deux organisations syndicales : la suppression de trois postes (deux en catégorie A et un en catégorie B) à l'Opac pour des raisons économiques. « On n'est pas convaincu par cet argument », déplore Jacques Parbeau, secrétaire du comité d'entreprise. « Il s'agit surtout d'éliminer peu à peu les fonctionnaires. Le but est de recruter, petit à petit, des salariés de droit privé », ajoute Georges Varenne. L'Opac serait actuellement composé de 70 % de fonctionnaires et de 30 % de salariés de droit privé.
Les trois fonctionnaires concernés par la mesure devraient être, dans un premier temps, maintenus en sureffectif avant d'être mis à disposition au centre de gestion territoriale.
Mardi, la commission paritaire administrative se réunira à Chauny pour donner un avis consultatif obligatoire quant à ces suppressions. La décision finale reviendra au conseil d'administration qui a prévu de se réunir le 26 juin. Une nouvelle grève est prévue, ce jour-là, à 9 heures, devant l'Opac.

Les ouvriers de VNF inquiets pour leur avenir
À l'appel de l'intersyndicale CFDT/CGT, les ouvriers de parcs et ateliers des Voies navigables de France (VNF) ont fait grève, jeudi, en bloquant l'entrée et la sortie des véhicules aux ateliers, près du boulevard Jean-Bouin.
À l'entrée des ateliers, barbecue, sandwichs, café : les ouvriers des parcs et ateliers (OPA) de VNF avaient tout prévu, hier, lorsqu'ils ont entamé leur grève.
À l'origine de ce mouvement auquel se sont ralliés quelques employés de la DDE, le projet de loi de transfert des parcs aux collectivités, examinés hier par les députés. « On est très inquiet car nous n'avons aucune visibilité, lance Jean-Luc Tellier, délégué du personnel. Que ce soit au niveau de la grille de salaire, des primes qui constituent un gros pourcentage de notre salaire, du régime de retraite… ». Les ouvriers, qui réclament des garanties sur leur avenir professionnel, espéraient attirer l'attention des élus locaux.

Sud Santé-Sociaux milite pour les maisons de retraite
Le syndicat Sud Santé Sociaux 02 avait, quant à lui, choisi l'entrée de la CCI pour distribuer ses tracts. Dans la ligne de mire des syndicalistes : « la maltraitance des résidents et du personnel des maisons de retraite. »
Aux abords de la Chambre de Commerce et d'Industrie, ils n'étaient que cinq à militer pour « rompre le silence sur la vie dans les maisons de retraite. »
Selon ces professionnels de santé, « la situation dans les maisons de retraite est très préoccupante. » Et de citer en vrac « les toilettes au lit faites à la chaîne sans tenir compte de l'individu, aucune personnalisation possible en ce qui concerne les repas, les levers, les couchers… » « La télévision fait office d'animation » déplorent également les syndicalistes.
La baisse des budgets alloués est bien évidemment au cœur de ces inquiétudes. « L'État a décidé de diminuer les moyens de certains établissements. Ainsi, La Maison de Retraite Départementale de l'Aisne (M.R.D.A.) va voir son budget amputé de 80 000 euros par an jusqu'en 2016, soit l'équivalent de quatre aides-soignantes », s'insurgent les grévistes, avant de demander : « où passe l'argent de la solidarité du lundi de Pentecôte ? »

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