Alzheimer: quand la maladie tourne au drame


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Alzheimer: quand la maladie tourne au drame
Alzheimer: quand la maladie tourne au drame
La maladie d'Alzheimer toucherait en France pas moins de 800 000 personnes (source société France Alzheimer).Selon le pharmacologue épidémiologiste Bernard Bégaud ayant effectué une étude sur la corrélation entre somnifères, tranquilisants et maladie d'Alzheimer, celle-ci serait une cause nationale de première envergure.


Derrière le nombre de malades, il y a les proches aidants confrontés à la maladie au quotidien, pris au dépourvu par l'installation d'une pathologie qui s'invite petit à petit dans la vie de la personne...

Face à la maladie: quelle réaction?

Le diagnostic est une des étapes cruciales et particulièrement difficiles. Il peut prendre des années car la maladie s'installe lentement. Une fois la pathologie détectée, la situation n'est guère plus aisée compte tenu du fait que médicalement parlant, il n'y a à ce jour aucune solution miracle.

Vivre avec la maladie

Composer avec la maladie devient de plus en plus difficile avec le temps car la dégénéresence de cellules de la personne emporte une véritable altération des facultés cognitives, ce qui n'est pas sans impact sur l'entourage. Parfois, le malade devient totalement méconaissable avec des réactions difficilement gérables (cris, agressivité de jour comme de nuit). Désemparés, nombres de proches de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer n'osent pas franchir le pas d'une entrée en institution et peuvent vite tomber dans l'épuisement, la dépression et le désesespoir. Tout autant que le malade lui-même, les aidants doivent pouvoir faire l'objet d'un accompagnement spécial. En effet, la culpabilisation, la peur de l'abandon,  le devoir moral sont  autant d'obstacles à la prise de décision de mettre un terme au maintien à domicile. Et pourtant, rares sont les aidants formés à gérer une telle pathologie. Difficile déjà pour les auxiliaires de vie, personnels soignant de réagir face à des malades totalement dépourvus de leurs facultés mentales. Cela l'est encore plus lorsqu'il s'agit de votre parent, époux ou ami. Lorsque l'affect s'en mêle, que les sentiments prennent le dessus, tout est décuplé. Trop dur de se résoudre à "baisser les bras" ou appeler à l'aide de tiers, encore plus délicat d'affronter seul la maladie. Aussi, parfois, pas toujours fort heureusement, lorsque les aidants sont à bout de souffle, qu'ils ne sont pas formés et qu'ils n'arrivent à apporter une solution à leur désarroi, la situation peut vraiment tourner au drame, comme nous l'a révélé la triste actualité récente.

 A 68 ans, il tue sa mère de 91 ans atteinte de la maladie d'Alzheimer

 Les nerfs à vif en raison de la pathologie de sa mère, un homme âgé de 68 ans a tué cette dernière à son domicile. Le corps de celle-ci a révélé des ecchymoses tandis que le fils présentait des traces de griffure, signe d'une dernière lutte entre les parties.

Bouleversant, tout simplement. Si la vice-présidente de France Alzheimer ne cautionne nullement ce type de passage à l'acte, elle alerte sur son caractère non isolé. En effet, selon Michèle Micas, ce ne serait pas la première fois qu'un aidant passe à un tel acte.

La prudence requiert donc de savoir reconnaître ses limites et de se faire entourer, accepter l'aide extérieure...

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