Le nouvel espoir des malades de Parkinson!
4 millions de personnes dans le monde dont plus de 100 000 Français sont atteints de la maladie de Parkinson. Pourtant, à l’heure actuelle, cette maladie neuro dégénérative ne dispose pas d’un traitement permettant d'en guérir. Ce qui existe, ce sont des traitements médicamenteux visant à atténuer ses symptômes. Voici une des dernières avancées de la science en ce domaine :
Un nouveau traitement pour ralentir la progression de la maladie de Parkinson
Ce nouveau traitement mis au point par des chercheurs du centre hospitalier régional universitaire de Lille (CHRU de Lille), a la propriété de réduire la quantité de fer dans le cerveau et ainsi de diminuer la progression de la maladie de Parkinson. Cette découverte a eu lieu après le lancement en 2008, d’une étude scientifique cruciale portant sur la répartition du fer dans les différentes régions du cerveau. C’est en étudiant ensuite l'impact de cette répartition sur des patients atteints de la maladie de Parkinson, que les scientifiques ont pu découvrir une possible corrélation entre un taux élevé de fer dans le cerveau et la survenue de cette maladie.
Provoquer une réduction du le taux de fer grâce à la défériprone
Le but recherché était donc de trouver une molécule permettant de diminuer, dans une certaine limite bien sur, le taux de fer dans les cellules. En effet, le fer doit être présent dans une certaine quantité dans l'organisme pour permettre son bon fonctionnement.
La molécule en question serait la défériprone. «Nous avons découvert que la défériprone pouvait réduire le taux de fer et assurer une bonne survie des cellules » expliquait le docteur David Devos, neurologue et co-auteur de cette nouvelle étude. «Sa puissante action antioxydante semble permettre un ralentissement significatif de la progression du handicap des patients porteurs de la maladie de Parkinson » déclarait la neurologue Caroline Moreau.
Un essai clinique sur 40 patients atteints de la maladie de parkinson
Nous n’en sommes qu’au stade des essais cliniques, mais ceux-ci sont très prometteurs !
En testant cette molécule sur des patients qui en étaient au début de leur maladie, il a été constaté un effet sur les signes moteurs de la maladie et donc sur la qualité de vie de ces patients.« des essais cliniques sur un plus grand nombre de malades doivent être mis en place (…)Nous envisageons de mettre en place une étude franco-européenne pour confirmer ses premiers résultats» déclarait le Pr Luc Defebvre, neurologue au CHRU de Lille.
De quoi redonner espoir aux malades atteints de Parkinson, ainsi qu' à leurs aidants!
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